Belgrade entame une procédure légale pour s’emparer de la raffinerie serbe contrôlée par Moscou

La Serbie prépare une modification de loi budgétaire visant à permettre la prise de contrôle de NIS, raffinerie sous sanctions américaines et détenue par des groupes russes, afin d'éviter une paralysie énergétique imminente.

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La Serbie s’apprête à modifier sa législation budgétaire pour permettre la prise de contrôle de la société Naftna Industrija Srbije (NIS), détenue majoritairement par des entités russes visées par les sanctions américaines. Cette démarche intervient à quatre jours d’un arrêt potentiel des opérations de la raffinerie, selon les déclarations du président Aleksandar Vucic.

Les sanctions américaines mettent sous pression le secteur pétrolier serbe

La société NIS, active dans le raffinage et la distribution de produits pétroliers en Serbie, est majoritairement détenue par Gazprom Neft et Gazprom, tous deux sous sanctions du Bureau du contrôle des avoirs étrangers du Département du Trésor américain (Office of Foreign Assets Control – OFAC). Après plusieurs exemptions successives, les sanctions ont été pleinement appliquées en octobre, menaçant désormais l’approvisionnement en carburant à l’approche de l’hiver.

Le président Vucic a déclaré que la raffinerie cesserait ses activités dans les prochains jours si la situation restait inchangée. Cette fermeture pourrait affecter gravement l’approvisionnement énergétique du pays, qui repose en grande partie sur NIS pour le raffinage domestique de produits pétroliers.

Une prise de contrôle législative pilotée par le parti au pouvoir

Ana Brnabic, présidente de l’Assemblée nationale et alliée politique proche du chef de l’État, a précisé que le parlement commencerait à débattre d’une série d’amendements à la loi budgétaire dès le lendemain. Selon elle, l’un des textes introduits inclura explicitement la possibilité pour l’État serbe de prendre le contrôle de NIS à un moment donné.

Les amendements sont préparés par le Parti progressiste serbe (SNS), actuellement au pouvoir. Cette initiative est présentée comme un instrument juridique nécessaire pour maintenir les opérations stratégiques de la raffinerie, tout en contournant les contraintes imposées par les sanctions internationales contre la Russie.

Un enjeu énergétique doublé d’une manœuvre politique

La raffinerie NIS constitue un maillon clé de l’infrastructure énergétique serbe, traitant une grande part du pétrole brut consommé localement. Le blocage opérationnel en raison des sanctions expose le pays à des ruptures d’approvisionnement et renforce la pression sur le gouvernement pour sécuriser cette ressource.

La Serbie, candidate à l’adhésion à l’Union européenne, cherche à maintenir un équilibre diplomatique entre ses partenaires occidentaux et ses liens historiques avec Moscou. Cette tentative de prise de contrôle légale de NIS pourrait représenter un tournant dans la stratégie énergétique du pays, à la croisée de considérations économiques et géopolitiques.

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