L’Australie et l’Allemagne signaient le 13 juin 2021 un accord afin de produire de l’hydrogène renouvelable. L’Australie souhaite devenir un exportateur majeur d’hydrogène. Tandis que l’Allemagne dispose d’une certaine expertise en matière d’export.
L’Australie et l’Allemagne montent un incubateur commun
L’agence australienne pour les énergies renouvelables (ARENA) fera équipe avec le ministère fédéral allemand de l’éducation et de la recherche (BMBF). Les deux institutions devront gérer l’incubateur germano-australien d’innovation et de technologie de l’hydrogène, appelé HyGATE.
L’incubateur a pour objectif de soutenir les projets, les essais, les démonstrations et la recherche dans le domaine de l’hydrogène.
« Nous avons déjà investi 115 millions de dollars dans la recherche, les études et les déploiements d’électrolyseurs d’hydrogène renouvelable. ARENA a l’occasion de souligner l’innovation et l’engagement de l’Australie à être à la pointe de l’économie de l’hydrogène renouvelable », a déclaré Darren Miller, PDG d’ARENA.
€65 millions dans de nouveaux projets d’hydrogène
L’Australie et l’Allemagne s’accordent à investir jusqu’à 65 millions d’euros, dans de nouveaux projets d’hydrogène renouvelable. L’Australie fournira les fonds à partir des 565,8 millions de dollars australiens engagés dans l’initiative budgétaire 2021-22.
Le but est d’établir des partenariats et des initiatives en matière de technologies à faibles émissions avec des partenaires stratégiques.
L’Australie, futur grand producteur d’hydrogène en indo-pacifique ?
ARENA et le BMBF prévoient d’ouvrir un nouveau cycle de financement pour HyGATE au premier trimestre 2022. L’Australie souhaite devenir un leader dans l’exportation d’hydrogène pour répondre aux demandes des États du pacifique.
Le Japon compte à lui seul importer jusqu’à 10 millions de tonnes d’hydrogène par an. La République de Corée, la Chine et les États-Unis auront des millions de véhicules à hydrogène sur leurs routes. Quant à l’UE, elle utilisera l’hydrogène pour le chauffage, le transport et l’industrie afin d’atteindre zéro émission en 2050.