L’Afrique du Sud cherche à se positionner comme un acteur clé du marché de l’hydrogène vert. Le ministre des Forêts, des Pêches et de l’Environnement, Dion George, a annoncé qu’une directive gouvernementale dédiée sera publiée le 17 février, selon plusieurs médias locaux.
Un cadre réglementaire attendu pour dynamiser le secteur
Cette directive vise à clarifier les procédures d’approbation des projets d’hydrogène vert et à encourager la croissance économique. Le gouvernement entend également limiter les risques environnementaux liés à cette industrie émergente et favoriser la création d’emplois. L’initiative s’inscrit dans la continuité de la « Hydrogen Society Roadmap » adoptée en 2021, qui posait les bases d’un développement national et d’un marché d’exportation d’hydrogène et d’ammoniac vert.
Des projets ambitieux, mais des défis persistants
Depuis l’annonce de cette feuille de route, plusieurs initiatives ont vu le jour. Parmi elles, le projet Boegoebaai de Sasol et le projet d’ammoniac vert à 5,7 milliards de dollars de Hive Energy illustrent l’intérêt du secteur privé. Cependant, le déploiement effectif des infrastructures reste complexe.
Une incertitude persistante sur les investissements
L’Agence internationale de l’énergie (AIE) souligne que les projets de production d’hydrogène vert rencontrent encore des obstacles avant d’atteindre une décision finale d’investissement. L’incertitude réglementaire et les défis financiers freinent le passage à l’échelle industrielle. Malgré ces contraintes, l’Afrique du Sud, aux côtés de pays comme la Mauritanie, la Namibie, l’Égypte et le Maroc, continue de structurer son cadre réglementaire pour attirer des capitaux dans ce secteur en devenir.