En Afrique du Sud, TotalEnergies défend son projet d’exploitation gazière dans une lettre adressée à Bloom et The Green Connection.
Le projet d’exploitation gazière
En Afrique du Sud, TotalEnergies et ses partenaires demandaient une licence de production en septembre 2022. L’objectif consistait à développer des champs gaziers au large de la côte du pays. Immédiatement, une étude d’impact environnementale et sociétale débutait dans le cadre de la réglementation sud-africaine.
Cette étude fournira une description détaillée des impacts économiques, socio et environnementaux du projet. Parallèlement, une enquête commençait pour cartographier les espèces marines dont les mammifères marins. En outre, il s’agit de modéliser l’impact potentiel, notamment sonore, de la production et des mesures à prendre.
Le PDG de TotalEnergies, Patrick Pouyanné, précise dans son courrier avoir déjà volontairement restreint le périmètre de la demande de licence. Cette nouvelle zone exclut celle classée par les autorités en zone marine protégée. Conformément à la réglementation, une première réunion publique d’information se tiendra en fin d’année 2022.
Le respect de la législation locale
Les thèmes abordés concerneront l’impact environnemental et social. Les observations, attentes et préoccupations locales bénéficieront de mesures et d’initiatives de développement socio-économiques. Par ailleurs, le projet devrait fournir du gaz au marché intérieur de l’Afrique du Sud.
L’économie de l’Afrique du Sud repose encore majoritairement sur le charbon. Il représente 80% de la production actuelle d’électricité. De plus, cet accès à l’énergie permettra de remédier aux délestages d’électricité, réguliers depuis plus de 15 ans dans le pays.
L’utilisation du gaz face au charbon réduit de moitié les émissions de CO2 ainsi que la pollution de l’air. Enfin, TotalEnergies contribue à l’amélioration du mix énergétique de l’Afrique du Sud en augmentant les énergies renouvelables. Ainsi, la centrale solaire de Prieska alimente en électricité plus de 70.000 foyers depuis 2016.