Accord contraignant sur l’exploitation des réacteurs belges prévu pour octobre

Un accord intérimaire signé entre Engie et le gouvernement belge prévoit une prolongation de dix ans de l'exploitation des centrales nucléaires d'Engie Electrabel, avec des mesures visant à assurer la sûreté nucléaire en Belgique, tandis que des négociations se poursuivent pour un accord final et juridiquement contraignant.

Partager:

Toute l'actualité de l'énergie en continu

Abonnement annuel

8.25$/mois*

*facturé annuellement à 99 $ la première année, puis 149$/an

Accès illimité • Archives incluses • Facture pro

AUTRES ACCES

Abonnement mensuel

Accès illimité • Archives incluses pendant 1 mois

5.2$/mois*
puis 14.90$ les mois suivant

COMPTE GRATUIT​

3 articles offerts par mois

GRATUIT

*Les prix affichés sont entendus HT, TVA variable en fonction de votre localité ou de votre statut professionnel

Depuis 2021 : 35 000 articles • +150 analyses/sem.

Le 29 juin, Engie et le gouvernement belge ont signé un accord intérimaire définissant les modalités d’extension de dix ans de l’exploitation des deux réacteurs.

Énergie nucléaire en Belgique : Accord-cadre pour la prolongation des centrales d’Engie Electrabel.

À ce moment-là, une entente définitive était attendue ce mois-ci. Electrabel – la filiale belge d’Engie – a déclaré que l’accord-cadre, signé le 21 juillet, fixe le cadre de la poursuite des négociations entre l’État belge et Electrabel en vue de parvenir à un accord final et juridiquement contraignant, le « document de transaction », en octobre.

« Cet accord confirme ce qui a été validé au mois de juin (y compris la somme forfaitaire de 15 milliards d’euros (16,6 milliards de dollars) pour la gestion des déchets) et établit le scénario Flex LTO comme scénario de base pour de futures négociations », a-t-il noté.

Ce scénario Flex LTO est assujetti à certaines conditions inévitables pour assurer la sûreté nucléaire, y compris la livraison à temps du combustible nucléaire par le fabricant; des améliorations à la conception de la centrale, fondées sur les exigences de sûreté nucléaire récemment transmises à Electrabel par l’AFCN; la qualification de l’équipement important pour la sécurité afin d’assurer un fonctionnement correct dans toutes les conditions; certains travaux visant à assurer la sécurité opérationnelle des installations existantes doivent être effectués dans un délai de 2 à 4 mois dans le cas d’un BTP flexible; et la disponibilité de personnel hautement spécialisé et d’entreprises partenaires doit être assurée, compte tenu du calendrier serré, qui est encore plus serré dans le cas d’un Flex LTO.

« Si toutes ces conditions sont réunies, Engie Electrabel ne voit actuellement aucun obstacle majeur à un redémarrage en novembre 2025 », a déclaré la société.

Extension des centrales nucléaires en Belgique : Plan de sûreté et modifications réglementaires.

À la demande du gouvernement, L’AFCN a proposé les modifications nécessaires à l’arrêté royal sur la réglementation en matière de sûreté des installations nucléaires pour permettre l’extension de Doel 4 et de Tihange 3. L’AFCN a déclaré que les améliorations nécessaires en matière de sûreté peuvent être étalées dans le temps et doivent toutes être mises en œuvre d’ici 2028. De cette façon, il est également possible d’exploiter Doel 4 et Tihange 3 au cours de l’hiver 2025-2026. FANC a également adressé à Engie Electrabel une note exposant ses attentes quant aux éléments à traiter pour préparer et justifier la durée d’exploitation à long terme des Doel 4 et Tihange 3, qui devraient tous deux être mis hors service en 2025 pour l’entretien et les inspections après 40 ans d’exploitation.

La note précise les conditions nécessaires pour permettre une reprise de l’exploitation à court terme après 40 ans d’exploitation et prévoit une poursuite de l’exploitation à plus long terme pour la nouvelle période d’exploitation.

« Sur la base des résultats de l’examen périodique de la sûreté, les mesures nécessaires pour poursuivre l’exploitation avec un niveau de sécurité équivalent à celui atteint à ce jour, doit être effectuée avant le redémarrage, » FANC a déclaré.

« En ce qui concerne les autres actions identifiées (dans le but d’améliorer encore le niveau de sécurité), elles seront incluses dans un plan d’action à réaliser dans un délai de trois ans, sous réserve d’exceptions dûment justifiées. Ces autres mesures sont liées aux modifications nécessaires pour répondre aux nouvelles exigences réglementaires ou pour harmoniser autant que possible les pratiques, les normes et les normes actuelles. »

Belgique : Engie Electrabel prévoit des mesures pour garantir la sûreté nucléaire.

Engie Electrabel développe actuellement des plans d’action et des calendriers associés pour améliorer la sécurité. L’AFCC a indiqué qu’elle devra les approuver et veillera à ce que la priorité soit accordée aux activités les plus importantes pour la sûreté nucléaire.

« Afin de préparer une opération à long terme, une attention particulière est portée à plusieurs aspects dans ce cadre, » FANC a déclaré.

« Il s’agit de la vérification des conditions préalables, des aspects liés aux facteurs humains (compétences, connaissances et comportement), de la gestion du vieillissement et de l’amélioration de la conception. Pour ces derniers, les exigences réglementaires devront être prises en compte. »

Il a ajouté : « Cette approche a été définie en tenant compte des besoins pour assurer la sécurité de l’approvisionnement en électricité pendant les périodes d’hiver de 2025-2026 et 2026-2027 ainsi que la nécessité de garantir et de démontrer que le niveau de sécurité correspond à la réglementation en vigueur. »

Dans le cadre d’un plan annoncé par le gouvernement de coalition belge en décembre 2021, Doel 3 a été fermé en septembre 2022, tandis que Tihange 2 a fermé fin janvier de cette année. Les nouveaux Doel 4 et Tihange 3 seraient fermés d’ici 2025. Cependant, en mars de l’année dernière, le gouvernement belge a décidé d’entamer des pourparlers avec Electrabel en vue d’étendre l’exploitation de Doel 4 et Tihange 3, ce qui permettrait de conserver 2 GWe de capacité de production nucléaire.

Suède : Videberg Kraft dépose la première demande d’aide publique pour deux réacteurs nucléaires

Videberg Kraft AB devient la première entreprise à demander un soutien de l’État suédois pour construire deux nouveaux réacteurs sur le site de Ringhals, dans le cadre du dispositif national d’investissement nucléaire adopté en 2025.

Bruxelles enquête sur un prêt public de €30bn pour deux réacteurs en Tchéquie

La Commission européenne ouvre une enquête approfondie sur le financement public accordé par Prague à un projet nucléaire de grande ampleur, dont le coût pourrait atteindre €30bn ($32.88bn), avec des garanties de revenus sur quarante ans.

Le Japon valide la relance de Kashiwazaki-Kariwa, sa plus grande centrale nucléaire

L'assemblée de Niigata soutient officiellement la remise en service du site de Kashiwazaki-Kariwa, marquant une étape décisive dans le retour de l'énergie nucléaire au Japon après la catastrophe de Fukushima en 2011.
en_114023221242540

Le Japon ouvre le financement public aux projets nucléaires pour soutenir les redémarrages

Le gouvernement japonais prévoit de financer jusqu'à 30 % des prêts nécessaires aux projets nucléaires, afin d'accélérer le redémarrage des réacteurs et doubler la part du nucléaire dans son mix énergétique d'ici 2040.

Newcleo engage le processus européen de sûreté pour son réacteur à caloporteur plomb

Le concepteur français de réacteurs nucléaires Newcleo a déposé le design de son petit réacteur modulaire au plomb auprès d’Euratom, lançant la première phase réglementaire d’intégration des garanties de non-prolifération à l’échelle européenne.

EDF relève le coût de ses six futurs réacteurs nucléaires à €72,8 milliards

Le groupe public EDF revoit à la hausse son estimation maximale pour la construction de six nouveaux réacteurs nucléaires en France, fixée à €72,8 milliards ($85,29 milliards), soit 40% de plus que l’évaluation initiale.
en_114018191231540

Holtec et MVM s’allient pour déployer des mini-réacteurs nucléaires en Hongrie

L’américain Holtec a signé un protocole d’accord avec le groupe énergétique hongrois MVM pour évaluer l’implantation de sa technologie SMR-300, renforçant la coopération nucléaire bilatérale et les perspectives d’un nouveau marché en Europe centrale.

Radiant lève $300mn pour industrialiser ses micro-réacteurs nucléaires aux États-Unis

La start-up californienne Radiant a sécurisé $300mn pour construire sa première usine dans le Tennessee et préparer la production en série de réacteurs nucléaires miniatures destinés à des usages hors réseau.

Terra Innovatum intensifie les démarches de licence pour son réacteur SOLO™ auprès de la NRC

Terra Innovatum a multiplié ses échanges avec la Nuclear Regulatory Commission pour faire avancer le processus de licence de son réacteur micro-modulaire SOLO™, malgré l'arrêt partiel du gouvernement fédéral américain.
en_114017181234540

Les réacteurs nucléaires de Clinton et Dresden obtiennent 20 ans d’exploitation supplémentaire

L'autorité américaine de sûreté nucléaire a prolongé de 20 ans les licences d'exploitation de trois réacteurs de l'Illinois, renforçant les perspectives industrielles de Constellation pour ses sites de Clinton et Dresden.

Orano et l’Université de Pau lancent un programme à EUR2,3mn pour explorer de nouveaux gisements d’uranium

La Chaire Industrielle SATURNE vise à développer des méthodes innovantes d’extraction de l’uranium, avec un financement partagé entre Orano et l’Agence nationale de la recherche sur une période de quatre ans.

X-energy réserve des pièces forgées de Doosan pour ses réacteurs SMR

L’Américain X-energy a conclu un accord de réservation avec le Sud-Coréen Doosan Enerbility pour garantir l’approvisionnement en composants critiques destinés à ses réacteurs nucléaires modulaires de petite taille.
en_114016171234540

Niger signe un accord stratégique avec la Russie pour relancer l’exploitation de l’uranium

Le Niger poursuit sa réorientation minière en concluant un partenariat avec Uranium One pour développer de nouveaux sites, tandis que le projet Dasa cherche encore son financement malgré un appui politique affirmé.

Samsung Heavy Industries obtient une certification pour sa plateforme nucléaire flottante équipée du SMART100

Samsung Heavy Industries a reçu une certification de principe pour une centrale nucléaire flottante intégrant deux réacteurs SMART100, marquant une étape dans la commercialisation des petits réacteurs modulaires en mer.

L’Inde dévoile un projet de loi pour ouvrir son secteur nucléaire au privé

Le gouvernement indien propose un nouveau cadre juridique unifié pour le nucléaire, visant à stimuler les investissements privés et renforcer la capacité installée à 100 GW d’ici 2047.
en_114016171242540

Samsung C&T étend ses projets nucléaires en Europe avec Synthos Green Energy

Samsung C&T renforce sa présence dans le nucléaire modulaire en Europe en signant un accord avec Synthos Green Energy pour développer jusqu’à 24 réacteurs SMR en Pologne et dans plusieurs pays d’Europe centrale.

nT-Tao développe une méthode de contrôle pour stabiliser la livraison d’énergie dans les systèmes de fusion

La société israélienne nT-Tao et l’Université Ben-Gourion ont mis au point un système de contrôle non linéaire qui améliore la stabilité énergétique des plasmas de fusion, renforçant les bases techniques de leurs futurs réacteurs compacts.

L’Inde ouvre le secteur nucléaire aux entreprises privées avec un projet de loi historique

Le gouvernement indien a présenté un projet de loi autorisant les entreprises privées à construire et exploiter des centrales nucléaires, mettant fin à un monopole d’État en vigueur depuis plus de cinq décennies.
en_114015151233540-2

Natura lance la procédure d’autorisation DOE pour son réacteur MSR-1 au Texas

Natura Resources engage une nouvelle phase réglementaire pour son réacteur à sels fondus MSR-1, en concluant un accord structurant avec le Département de l’Énergie des États-Unis dans le cadre du programme pilote de réacteurs.

La Norvège consulte 22 municipalités pour accueillir ses déchets nucléaires

L’autorité norvégienne du démantèlement nucléaire sonde 22 localités pour déterminer leur intérêt à accueillir des installations de stockage de déchets radioactifs issus de ses anciens réacteurs de recherche.

Toute l'actualité de l'énergie en continu

Abonnement annuel

8.25$/mois*

*facturé annuellement à 99 $ la première année, puis 149$/an

Accès illimité • Archives incluses • Facture pro

Abonnement mensuel​

Accès illimité • Archives incluses pendant 1 mois

5.2$/mois*
puis 14.90$ les mois suivant

*Les prix affichés sont entendus HT, TVA variable en fonction de votre localité ou de votre statut professionnel

Depuis 2021 : 30 000 articles • +150 analyses/sem.