Transneft annonce le redémarrage de deux oléoducs que la société russe avait suspendu en raison d’une contamination. Néanmoins, l’entreprise suspend toujours l’approvisionnement en pétrole de Samaraneftegaz.
Transneft limite la contamination et redémarre les oléoducs russes
C’est lors d’un prélèvement dans deux systèmes de mesure de la qualité du pétrole que la société a constaté une anomalie. À la suite de cette quantité excessive d’organochlorés relevée dans le pétrole brut circulant dans les pipelines, Transneft a ainsi suspendu les pipelines Samara-Lopatino et Kuibyshev-Unecha-2. Aujourd’hui, les deux oléoducs ont redémarré après le rinçage des collecteurs aux stations de pompage de Samara-1 et Samara-2.
350.000 tonnes de pétrole contaminés par les chlorures organiques
La compagnie pétrolière russe estime que les chlorures organiques pourraient avoir contaminé environ 350.000 tonnes de pétrole brut. Mais Transneft a pu localiser le pétrole contaminé dans les parcs de stockage de Transneft-Privolga et éviter la contamination du système. La compagnie a ainsi affirmé : « Tous les consommateurs reçoivent un pétrole de bonne qualité ».
C’est au point d’arrivée de pétrole de Mukhanovo, dans la région centrale de la Volga, que cette anomalie a été constatée. Les prélèvements ont enregistré des niveaux de chlorure organique de 87 et 46 parties-par-million (ppm) les 20 et 21 juin dernier. Le niveau standard de chlorure organique pour que le pétrole soit utilisable est initialement fixé à 6 ppm.
Un incident déjà connu dans la région
Cet incident n’est pas étonnant dans la région puisqu’en 2019, 5 millions de tonnes de pétrole russe avaient été contaminées. En effet, les chlorures organiques avaient contaminé le pétrole en direction de l’Europe passant par le pipeline Druzhba. Moscou avait dû suspendre ses exportations vers les pays d’Europe de l’Ouest et négocier avec les clients pour les dédommagements.