L’entreprise GASCADE Gastransport GmbH a annoncé la mise en service d’un tronçon de 400 kilomètres de son réseau, désormais dédié au transport d’hydrogène. Cette conversion, effectuée à partir d’anciens gazoducs, s’inscrit dans le cadre du programme Flow – making hydrogen happen, qui vise à établir un axe structurant pour l’hydrogène entre le nord de l’Allemagne et l’est du pays. L’infrastructure constitue un segment central du réseau principal hydrogène allemand, avec une mise à disposition immédiate pour les utilisateurs industriels.
Transformation technique d’un réseau existant
Le projet repose sur la reconversion d’infrastructures de gaz naturel, avec un diamètre de 1,4 mètre, pour permettre le transport sécurisé d’hydrogène. Cette approche réduit les coûts de construction par rapport à de nouvelles installations. L’opération a permis à GASCADE de mettre rapidement à disposition une capacité de transport sur un axe stratégique, facilitant l’accès à une énergie alternative pour l’industrie allemande. Le réseau s’étend de la région de la mer Baltique jusqu’à la Saxe-Anhalt, au cœur des zones industrielles de l’Est.
Accès aux importations et à la production locale
Le corridor est conçu pour recevoir de l’hydrogène provenant de plusieurs sources, y compris des importations internationales via le port de Rostock et de la production régionale dans le nord de l’Allemagne, notamment autour du site de Lubmin. L’infrastructure intègre d’ores et déjà une perspective européenne, avec des connexions prévues vers les pays voisins. Ce positionnement renforce la place de l’Allemagne dans le développement du marché hydrogène transfrontalier.
Un socle pour le déploiement industriel
L’entreprise souligne que ce réseau opérationnel offre une sécurité de planification aux acteurs industriels souhaitant intégrer l’hydrogène dans leurs processus. En facilitant la disponibilité de volumes significatifs, GASCADE vise à soutenir le déploiement de l’hydrogène dans l’industrie allemande. Ce projet marque une étape dans la structuration du réseau national, en s’appuyant sur des ressources existantes pour répondre à une demande croissante en infrastructures compatibles.