Engie a annoncé avoir remporté un projet de stockage d’énergie par batteries d’une capacité de 280 mégawatts (MW) et 560 mégawattheures (MW/h) en Inde. Ce contrat, attribué à l’issue d’un appel d’offres lancé par une entreprise publique sous contrôle de l’État du Gujarat, marque une étape stratégique pour le groupe français sur le marché indien du stockage.
Prévu pour une mise en service en 2027, le système permettra de stocker jusqu’à deux heures d’électricité. Il absorbera les excédents de production lors des périodes de faible demande et les réinjectera durant les pointes de consommation. Cette infrastructure vise à améliorer la flexibilité du réseau et à répondre aux besoins croissants de stabilité énergétique.
Un engagement accru d’Engie dans les infrastructures soutenues par l’État
Avec cette attribution, Engie consolide sa présence sur le marché indien où son portefeuille atteint désormais près de 2 gigawatts (GW) de capacité renouvelable et de stockage, en service ou en développement. L’énergéticien prévoit d’augmenter ce chiffre à 7 GW à l’horizon 2030, en ligne avec les objectifs nationaux du pays.
Ce développement s’inscrit dans une dynamique plus large d’investissements publics en faveur de projets d’infrastructure énergétique, particulièrement dans les États fédérés indiens, où les appels d’offres publics structurent l’expansion du secteur. Le projet obtenu par Engie reflète la volonté des autorités locales de soutenir les technologies de stockage pour accompagner l’essor des énergies renouvelables.
Un portefeuille mondial en phase d’accélération
À l’échelle mondiale, Engie déclarait au 30 juin un portefeuille de projets de stockage par batteries atteignant 5,6 GW en exploitation ou en construction. Le groupe ambitionne de porter ses capacités renouvelables et de stockage à 95 GW d’ici 2030.
Le développement de solutions de stockage est devenu un axe central pour Engie, permettant d’optimiser l’intégration des productions solaires et éoliennes, tout en renforçant la résilience des réseaux. Ce positionnement technique s’appuie sur la multiplication des investissements publics dans les pays en forte croissance énergétique.