L’Ouganda développe l’énergie nucléaire pour diversifier son mix énergétique

L'Ouganda, qui cherche à répondre à sa demande croissante d'électricité et à assurer sa sécurité énergétique, envisage d'ajouter de l'énergie nucléaire à son bouquet énergétique.

Partagez:

L’Ouganda prévoit d’ajouter de l’énergie nucléaire à son mix énergétique pour répondre aux besoins futurs de son économie en expansion. Le pays cherche à diversifier ses sources d’énergie pour s’assurer une sécurité énergétique. Ce dernier cherche également à fournir suffisamment d’électricité pour soutenir son industrialisation.

L’Ouganda cherche à diversifier son mix énergétique

En 2005, l’Ouganda a connu une sécheresse qui a affecté la production d’électricité hydraulique du barrage d’Owen Falls. En conséquence, le pays a eu recours à des centrales à énergie fossile coûteuses pour soutenir son économie. Le président ougandais, M. Museveni, a demandé au ministère de l’énergie et du développement minéral de diversifier le bouquet énergétique. Derrière cette décision, l’objectif est de développer toutes les ressources disponibles, y compris l’énergie nucléaire. En effet, il faut absolument répondre aux besoins en électricité du pays.

L’Ouganda produit aujourd’hui 2 100 MW d’électricité, mais cela ne suffira pas à répondre aux besoins croissants du pays. Selon le ministère ougandais de l’énergie et du développement minéral, même l’exploitation complète des ressources énergétiques du pays ne suffira pas à atteindre l’objectif de 3 668 kWh d’électricité par habitant d’ici à 2040.

Le développement du programme d’énergie nucléaire en Ouganda

Le gouvernement ougandais évalue actuellement les ressources nationales en uranium. Cette évaluation se fait dans le cadre d’une planification à long terme pour l’ajout de l’énergie nucléaire à son futur bouquet énergétique. L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) soutient ces efforts par l’intermédiaire de son programme de coopération technique.

Le pays s’efforce actuellement de mettre en œuvre les recommandations et les suggestions d’une mission INIR (Integrated Nuclear Infrastructure Review Mission) menée par l’AIEA en 2021. L’objectif est d’évaluer l’état d’avancement du développement de l’infrastructure nucléaire. Un site à Kasaato a été proposé pour une centrale nucléaire. De plus, d’autres options à Nakasongola et Kiruhura ont aussi été mentionnées. La première centrale de 1000 MW est prévue pour être connectée au réseau d’ici 2031.

Le gouvernement a annoncé que le pays avait pris des mesures concrètes pour développer un programme d’énergie nucléaire en Ouganda. La ministre de l’énergie et du développement minéral, Ruth Nankabirwa Ssentamu, a déclaré lors d’un discours lu en son nom par le ministre d’État à l’énergie, Okaasai Sidronius Opolot, que le pays avait progressé dans la mise en place des exigences législatives et réglementaires ainsi que dans la sélection du site.

Des protocoles d’accord pour l’ énergie nucléaire

Le ministère ougandais de l’énergie et du développement minéral a signé un protocole d’accord avec Korea Hydro & Nuclear Power (KHNP) en marge de la conférence organisée. Ce protocole vise à renforcer la coopération nucléaire entre les deux organisations. Plus spécifiquement, elle consiste à un partenariat dans les domaines de la conception, de la construction et de l’exploitation de centrales nucléaires. Le CEO de KHNP, Hwang Joo-ho, a souligné que cette coopération permettra d’améliorer la qualité de vie des populations africaines.

En outre, deux protocoles d’accord ont été signés pour le projet de création d’un centre de recherche nucléaire à l’université de Soroti. Le premier avec l’université elle-même. Le second avec l’INVAP d’Argentine, qui a déjà participé au processus de sélection du site du centre de formation nucléaire. Ils marquent une étape importante dans le développement de l’expertise et des capacités en matière d’énergie nucléaire en Ouganda.

La conférence, qui s’est déroulée du 14 au 17 mars, a permis de faire le point sur les progrès réalisés dans le domaine de l’énergie nucléaire en Ouganda et de renforcer la coopération internationale.

Le président indonésien Prabowo Subianto rencontrera Vladimir Poutine à Saint-Pétersbourg cette semaine pour discuter coopération nucléaire civile, défense et sécurité, marquant une étape majeure dans leurs relations économiques et stratégiques bilatérales.
La centrale nucléaire de Zaporizhzhya en Ukraine reste paralysée par le conflit armé, dépendant d'une seule ligne électrique fragile et de puits souterrains pour refroidir ses réacteurs, selon l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).

La Russie propose de convertir l’excédent nucléaire iranien en combustible énergétique

La Russie se déclare prête à récupérer et transformer l’excès de matières nucléaires iraniennes en combustible, une proposition visant à faciliter les négociations nucléaires tendues entre l'Iran et les États-Unis.
Le tribunal arbitral de Moscou reporte de neuf mois le procès engagé par Rosatom contre Fortum et Outokumpu, réclamant près de trois milliards de dollars suite à l’annulation controversée d'un projet nucléaire en Finlande.
Le régulateur britannique a accepté d’examiner le réacteur avancé LFR-AS-200 de Newcleo, une première pour une technologie modulaire à caloporteur métallique au Royaume-Uni.

Framatome acquiert 40 % de Selectarc pour sécuriser ses métaux stratégiques

Framatome renforce son contrôle sur sa chaîne d’approvisionnement nucléaire en entrant à hauteur de 40 % au capital de Selectarc, unique producteur français de métaux d’apport de soudage.
Le gouvernement britannique a sélectionné Rolls-Royce SMR pour piloter le déploiement de petits réacteurs modulaires, visant à sécuriser une capacité nucléaire de 24 GW d’ici 2050.
Orano USA a inauguré un nouveau bureau à Oak Ridge, Tennessee, pour diriger le développement d’une installation d’enrichissement d’uranium, marquant l’un des plus importants investissements industriels de l’histoire de l’État.

AtkinsRéalis et EDF renforcent leur coopération pour accélérer les projets nucléaires mondiaux

AtkinsRéalis et EDF ont signé un accord stratégique visant à intégrer leurs compétences dans l’ingénierie nucléaire, l’équipement et la gestion des déchets, tout en conservant la souveraineté technologique de chaque pays.
Le gouvernement britannique officialise un financement majeur de 14,2 milliards de livres pour développer deux réacteurs nucléaires EPR dans l’est du pays, en partenariat stratégique avec le groupe français EDF, avec une décision finale attendue prochainement.
L’Agence internationale de l’énergie atomique a confirmé que des documents confidentiels ont été acquis par l’Iran, suscitant des inquiétudes sur la coopération du pays avec l’agence.

Le Japon autorise les centrales nucléaires à fonctionner au-delà de 60 ans

Une nouvelle loi prolonge la durée de vie des réacteurs nucléaires au Japon, permettant leur exploitation après 60 ans afin de soutenir la demande énergétique croissante et réduire la dépendance aux combustibles fossiles.
Westinghouse prévoit d'investir 75 milliards de dollars dans dix réacteurs nucléaires aux États-Unis, répondant à un décret présidentiel visant à accélérer significativement l'expansion de l'énergie nucléaire dans le pays d'ici 2030.
Les États-Unis bloquent les licences d’exportation d’équipements nucléaires vers la Chine, amplifiant les tensions commerciales bilatérales déjà marquées par des restrictions technologiques stratégiques et de possibles représailles.

Moscou sollicite l’AIEA pour régler le différend nucléaire avec Washington

La Russie demande l'intervention de l'AIEA afin de résoudre le blocage lié au combustible américain à la centrale nucléaire de Zaporijia, enjeu crucial pour un éventuel redémarrage du site, actuellement sous contrôle russe.
NANO Nuclear Energy a nommé Seth Berl, cadre d’Intel et ancien dirigeant du Département de l’Énergie, en tant qu’administrateur indépendant pour soutenir sa stratégie dans les technologies nucléaires avancées.
La Cour des comptes demande à l’État d’accélérer la recherche de sites pour stocker durablement des déchets radioactifs à vie longue, représentant plus de 280 000 m³, actuellement sans solution opérationnelle.

France : La relance nucléaire rejetée après l’erreur d’un amendement

La commission des Affaires économiques de l'Assemblée nationale rejette par erreur un article décisif sur la stratégie nucléaire française, créant une vive confusion parlementaire et remettant en question les objectifs énergétiques du pays.
La justice tchèque autorise un projet nucléaire majeur de 18 milliards USD, permettant à Korea Hydro & Nuclear Power de poursuivre la construction d'une centrale controversée, malgré les contestations légales.
L’italien Ansaldo Energia a conclu un protocole d’accord avec l’agence ouzbèke Uzatom pour coopérer sur les technologies nucléaires avancées, avec un accent particulier sur les petits réacteurs modulaires.