L’Allemagne se tourne vers le GNL

L'Allemagne, très dépendante au gaz russe, doit plus que jamais trouver des alternatives pour assurer son approvisionnement. Ainsi, le pays se tourne vers le GNL et développe des infrastructures pour accroître sa capacité de stockage.

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L’Allemagne réduit progressivement la part de gaz russe dans son mix énergétique. Fin juin, elle s’élevait à 26%. Toutefois, l’Allemagne reste dépendante du gaz russe et la dernière déclaration de Gazprom n’arrange pas la situation. La société russe annonce une nouvelle réduction du flux de gaz russe vers l’Europe.

Une nouvelle baisse des livraisons de Gazprom

Depuis le début du conflit, les flux de gaz transitant par le gazoduc Nord Stream étaient en moyenne de 55%. Gazprom annonce le 25 juillet une nouvelle baisse de ses livraisons, celles-ci passeront à 33 millions de mètres cubes par jour à partir du 27 juillet.

Le gouvernement allemand annonce poursuivre ses efforts afin de se passer de la Russie. Ainsi, l’Allemagne se tourne vers les Pays-Bas et la Norvège afin de compenser les pertes et d’assurer un approvisionnement stable en GNL. En conséquence de quoi, des opérations d’adaptation des infrastructures sont en cours afin d’assurer le transfert et le stockage du GNL.

Le pays compte importer, dès 2022, 1 Bcm supplémentaire depuis les Pays-Bas. Toutefois, l’Allemagne entend également faire des économies d’énergie afin de faire face au contexte.

La réduction de la part russe dans le mix d’approvisionnement allemand reste prioritaire. De fait, le Bundestag souhaite rendre la part de gaz russe marginal d’ici l’été 2024.

De l’impératif de la restructuration énergétique allemande

L’Allemagne poursuit, depuis mai, l’installation de 4 terminaux flottants de GNL en mer du Nord. Ceux-ci, d’une capacité combinée de 20 milliards de m3 par an, seront mis en service entre 2022 et 2023. La seule limite de ce projet étant un raccordement à temps au réseau allemand. Si le pari s’avère gagnant, alors le pays sera en mesure de se passer de 50% des importations de Gazprom.

La question de l’approvisionnement en GNL demeure une question vive. L’urgence de la situation suggère une nécessité de conclure rapidement des contrats pour « des volumes pertinents soutenus par des discussions politiques ».

EnBW a signé, en juin, un accord de 20 ans avec l’américain Venture Global pour un volume annuel de 1,5 million de tonnes de GNL, mais qui ne sera effectif qu’en 2026. Un accord non finalisé entre le groupe allemand RWE et l’américain Sempre Infrastructure pour 2,2 millions de tonnes des GNL est également en cours. Par ailleurs, l’Allemagne s’intéresse également au Qatar.

L’Allemagne doit s’adapter aux besoins énergétiques

5 terminaux flottants sont en projet ou en cours de construction. À cela il faut ajouter deux sites terrestres permanents. Les livraisons de GNL sont néanmoins moins bon marché que le gaz russe livré par pipeline.

Les sites flottants sont l’objet de contrats de location signés le 5 mai par le ministre de l’économie et du climat, Robert Habeck. Ils sont une mesure d’urgence afin de permettre d’autres installations tout en assurant une partie de la consommation en prévision de l’hiver à venir.

Deux sites terrestres sont également en cours de développement afin de soutenir la demande à venir. Le site de Stade, d’une capacité de 13,3 Gm3 par an, d’HEH et le site de German LNG Terminal, d’une capacité de 8 Gm3 par an.

Les derniers signaux russes sont inquiétants, un arrêt total des exportations russes se précise davantage. L’Allemagne ne sera sans doute pas en mesure de déployer à temps son plan de transition énergétique. L’appui des autres pays membres de l’UE doit permettre la mise en place de mesure de contention de la crise.

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