Grapevine Energy Holdings, LLC, anciennement connue sous le nom de Global Clean Energy Holdings, Inc., a annoncé avoir finalisé sa restructuration financière complète, marquant la fin d’un processus entamé sous supervision judiciaire. L’entreprise, spécialisée dans la production de carburants renouvelables à partir de matières premières agricoles, a vu son plan de réorganisation validé par le tribunal fédéral du district sud du Texas.
La société sort de cette procédure avec une structure de capital assainie, désormais détenue par ses créanciers principaux, dont Oaktree Investment Company (OIC) et CTCI Americas, Inc. Dans le cadre de l’accord, Grapevine Energy a sécurisé plus de $60mn en financement de sortie, en soutien contractuel pour ses opérations et en liquidité de trésorerie.
Changement d’actionnariat et gouvernance révisée
Le changement de contrôle s’accompagne d’une recomposition complète de la gouvernance. Un nouveau conseil d’administration a été mis en place, comprenant Gerrit Nicholas, Ethan Shoemaker, Matthew Kondratowicz, Igor Radomyshelsky, Todd Chen, Michael Yang et Brian Coffman. Tous disposent d’une expérience opérationnelle ou financière dans le secteur de l’énergie ou de l’investissement industriel.
La direction exécutive évolue également. Igor Radomyshelsky devient directeur général par intérim, tandis que Matt Kondratowicz est nommé directeur de la stratégie. Les deux hommes siègent également au sein du conseil. Parallèlement, Noah Verleun prend la tête de la division agricole de l’entreprise, dédiée à la culture de camelina, utilisée comme matière première pour la fabrication de carburants.
Fin de la cotation publique et recentrage sur l’amont
Grapevine Energy a annoncé son intention de déposer un formulaire 15 auprès de la Securities and Exchange Commission (SEC), ce qui mettra fin à l’enregistrement de ses titres et suspendra ses obligations de publication financière régulière. L’entreprise ne sera donc plus soumise à la réglementation boursière américaine et poursuivra ses opérations en tant que société non cotée.
Cette transition vers un statut privé devrait permettre à la société de recentrer ses priorités sur la rentabilité de ses opérations agricoles et industrielles, tout en bénéficiant de la stabilité financière apportée par les nouveaux investisseurs.