L’Iran reçoit la délégation technique de l’AIEA sans accès aux sites nucléaires

Téhéran accepte la venue d’experts de l’Agence internationale de l’énergie nucléaire dans les prochaines semaines, excluant toute visite de sites sensibles alors que les tensions diplomatiques persistent avec les Européens et les États-Unis.

Partager:

Toute l'actualité de l'énergie en continu

Abonnement annuel

8.25$/mois*

*facturé annuellement à 99 $ la première année, puis 149$/an

Accès illimité • Archives incluses • Facture pro

AUTRES ACCES

Abonnement mensuel

Accès illimité • Archives incluses pendant 1 mois

5.2$/mois*
puis 14.90$ les mois suivant

COMPTE GRATUIT​

3 articles offerts par mois

GRATUIT

*Les prix affichés sont entendus HT, TVA variable en fonction de votre localité ou de votre statut professionnel

Depuis 2021 : 35 000 articles • +150 analyses/sem.

L’Iran a annoncé qu’une délégation technique de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) sera prochainement reçue à Téhéran afin de discuter des modalités de leur coopération, sans pour autant permettre l’accès aux sites nucléaires nationaux. Cette décision intervient dans un contexte de forte tension, marqué par la suspension de la coopération iranienne avec l’agence onusienne après des frappes attribuées à des acteurs étrangers.

Pressions européennes et menaces de sanctions

Selon le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, Kazem Gharibabadi, la visite prévue vise à examiner les « nouvelles modalités » des relations avec l’AIEA, alors que le Parlement iranien a voté une loi suspendant les accords de contrôle avec l’agence. Les discussions surviennent alors que la France, le Royaume-Uni et l’Allemagne reprochent à Téhéran le non-respect de ses engagements liés à l’accord sur le nucléaire de 2015, connu sous le nom de Plan d’action global commun (Joint Comprehensive Plan of Action, JCPOA). Ces pays ont menacé de réinstaurer des sanctions si l’Iran ne revient pas à une coopération plus poussée.

M. Gharibabadi a précisé que la délégation discutera exclusivement des relations futures entre l’Iran et l’AIEA, sans effectuer d’inspection de sites. Il a également souligné la préférence de Téhéran pour une résolution par la voie diplomatique, tout en mettant en garde contre d’éventuelles mesures de rétorsion si les sanctions européennes étaient rétablies.

Négociations internationales au point mort

Des pourparlers doivent avoir lieu à Istanbul entre Téhéran et les représentants français, britanniques et allemands, afin de clarifier les intentions de chaque partie. Les discussions interviennent après l’annulation d’un cycle de négociations directes entre l’Iran et les États-Unis, initialement prévu à Oman, qui n’a pas pu se tenir à la suite de frappes ayant visé des installations nucléaires iraniennes.

Le vice-ministre iranien a déclaré que Téhéran privilégie une relance des discussions avec Washington dans un cadre garantissant l’absence d’actions militaires, tout en insistant sur le caractère bilatéral de tout engagement. L’Iran considère que la reprise des négociations avec les États-Unis ne doit intervenir que lorsque les deux parties seront prêtes à rechercher des résultats concrets, excluant toute pression ou ultimatum extérieur.

Des enjeux stratégiques pour la sécurité régionale

L’avenir des relations entre l’Iran, l’AIEA et les puissances occidentales reste incertain. Selon Kazem Gharibabadi, les négociations doivent s’inscrire dans un principe de réciprocité, permettant à chaque partie d’obtenir des garanties tangibles. Il a rappelé que Téhéran est disposé à engager un dialogue direct si les conditions de sécurité sont réunies et si les États-Unis renoncent à toute menace militaire.

La position de l’Iran sur la coopération avec l’agence internationale s’inscrit dans un contexte de complexification croissante des relations diplomatiques, sur fond de pressions internationales liées au nucléaire et à la sécurité régionale.

CGN active Zhaoyuan pour contourner les restrictions américaines et sécuriser ses réacteurs Hualong One

Le lancement du chantier nucléaire de Zhaoyuan ancre le modèle Hualong One dans l’intérieur chinois, illustrant la stratégie de normalisation réglementaire de Pékin face aux restrictions technologiques occidentales.

TRISO-X lance la construction verticale de son usine de combustible nucléaire avancé au Tennessee

TRISO-X entame la construction hors-sol de la première installation dédiée à la fabrication de combustible pour petits réacteurs modulaires aux États-Unis, marquant une étape industrielle clé dans le déploiement du Xe-100.

La Russie livre un banc d’essai clé pour l’avancement du projet ITER

Le premier banc d’essai russe destiné au réacteur expérimental ITER a été livré sur le site en France, marquant une étape majeure dans la collaboration internationale sur la fusion nucléaire.
en_114019191138540

Le concept nucléaire d’Allseas pourrait injecter EUR130bn dans l’économie néerlandaise d’ici 2050

Un rapport stratégique révèle le potentiel industriel et énergétique du petit réacteur modulaire offshore développé par Allseas, qui pourrait créer jusqu’à 40 000 emplois et réduire les investissements dans le réseau électrique.

Le Japon autorise un redémarrage partiel de la centrale nucléaire Kashiwazaki-Kariwa

Le gouverneur de Niigata s’apprête à donner son feu vert au redémarrage d’un réacteur de la centrale de Kashiwazaki-Kariwa, inactive depuis l’accident de Fukushima, relançant ainsi un actif stratégique pour le secteur énergétique japonais.

Aecon s’associe à Norsk Kjernekraft pour développer des réacteurs SMR en Norvège

Le Canadien Aecon et le développeur privé Norsk Kjernekraft ont signé un accord stratégique visant le déploiement de réacteurs modulaires compacts BWRX-300 sur plusieurs sites potentiels en Norvège.
en_114018181129540

L’Afrique du Sud relance le projet PBMR avec un transfert stratégique à Necsa

Le gouvernement sud-africain a acté la sortie du réacteur modulaire PBMR de son inactivité, lançant un programme public de relance et transférant l’actif nucléaire stratégique d’Eskom à Necsa.

La France verrouille un programme nucléaire à 100 Md€ sous contrôle d’État

La Cour des comptes chiffre à plus de 100 Md€ le grand carénage d’EDF, tandis que les EPR2 dépassent déjà 67 à 75 Md€, un choix structurant jusqu’en 2060. L’État arbitre simultanément la régulation, le financement et la stratégie industrielle, soulevant un risque de conflit d’intérêt.

La Biélorussie lance un nouvel investissement public dans un troisième réacteur nucléaire

La Biélorussie engage un investissement public majeur pour ajouter un troisième réacteur à la centrale d’Ostrovets et prépare des études pour un second site nucléaire destiné à soutenir la demande énergétique nationale.
en_1140151125540

Framatome boucle un deuxième cycle de test sur son combustible nucléaire de nouvelle génération

Le prototype de combustible accident-tolerant de Framatome a achevé un second cycle de 24 mois dans un réacteur nucléaire commercial aux États-Unis, ouvrant la voie à une troisième phase d’essais industriels.

Le Royaume-Uni installe trois petits réacteurs Rolls-Royce sur le site nucléaire de Wylfa

Le site de Wylfa, au pays de Galles, accueillera trois petits réacteurs modulaires de Rolls-Royce à partir de 2026, marquant un investissement stratégique dans l’expansion nucléaire britannique.

EDF étend l’accès aux contrats nucléaires face à l’évolution du cadre réglementaire

EDF ouvre l’accès à ses contrats de fourniture nucléaire de long terme à des entreprises consommant plus de 7 GWh par an, une adaptation rendue nécessaire par la fin progressive du dispositif Arenh.
en_114008072025540-1

La Corée du Sud prolonge l’exploitation du réacteur nucléaire Kori 2 jusqu’en 2033

Les autorités sud-coréennes ont validé la poursuite d’exploitation du réacteur Kori 2 pour une durée supplémentaire de huit ans, marquant une étape clé dans la stratégie nucléaire nationale.

Brésil lance un projet de microréacteur nucléaire de BRL50mn pour 5 MW

Un consortium public-privé développe un microréacteur de 5 MW thermique conçu pour fonctionner sans ravitaillement pendant dix ans, marquant une étape stratégique dans l'innovation nucléaire brésilienne.

L’EPR de Flamanville atteint 80 % de puissance, EDF maintient son calendrier

EDF a annoncé que le réacteur EPR de Flamanville fonctionne désormais à 80 % de sa capacité. L’objectif d’une montée à pleine puissance d’ici la fin de l’automne reste confirmé par l’énergéticien.
en_1140121131540

Oklo obtient une validation clé pour sa future usine de combustible nucléaire

L’approbation accélérée du plan de sûreté nucléaire de l’usine Aurora marque une étape stratégique dans la relance d’une chaîne nationale de production de combustible nucléaire aux États-Unis.

Industrikraft prend 20 % de Videberg Kraft pour soutenir le nucléaire à Ringhals

Le consortium Industrikraft va investir SEK400mn ($42.2mn) pour devenir actionnaire de Videberg Kraft, marquant une nouvelle étape dans le projet nucléaire suédois piloté par Vattenfall sur la péninsule de Värö.

Westinghouse décroche un contrat de 114 millions $ pour alimenter la centrale nucléaire de Paks

Le groupe MVM a conclu un accord avec Westinghouse pour sécuriser des livraisons de combustible VVER-440 dès 2028, réduisant sa dépendance à la Russie et renforçant la coopération nucléaire entre Budapest et Washington.
en_1140111133540

TVEL relance sa coopération nucléaire avec le Vietnam grâce à une nouvelle livraison de combustible

La livraison de combustible par la filiale russe TVEL au réacteur de recherche de Da Lat marque une étape majeure dans le renforcement du partenariat commercial nucléaire entre Moscou et Hanoï.

X-energy signe un accord de 40 millions $ avec Toyo Tanso pour ses premiers réacteurs Xe-100

Le fournisseur américain X-energy a officialisé un contrat de graphite avec le japonais Toyo Tanso pour la construction de ses quatre premiers petits réacteurs modulaires, en partenariat avec Dow et soutenu par le Département américain de l’énergie.

Toute l'actualité de l'énergie en continu

Abonnement annuel

8.25$/mois*

*facturé annuellement à 99 $ la première année, puis 149$/an

Accès illimité • Archives incluses • Facture pro

Abonnement mensuel​

Accès illimité • Archives incluses pendant 1 mois

5.2$/mois*
puis 14.90$ les mois suivant

*Les prix affichés sont entendus HT, TVA variable en fonction de votre localité ou de votre statut professionnel

Depuis 2021 : 30 000 articles • +150 analyses/sem.