TotalEnergies a obtenu, en partenariat avec QatarEnergy, le permis d’exploration d’Ahara à la suite de l’appel d’offres « Algeria Bid Round 2024 » mené par l’Agence Nationale pour la Valorisation des Ressources en Hydrocarbures (ALNAFT). Il s’agit du premier appel d’offres conduit selon la nouvelle loi sur les hydrocarbures n° 19-13. La zone de Ahara couvre environ 14 900 kilomètres carrés et se situe à la jonction des bassins de Berkine et d’Illizi, reconnus pour leur potentiel en ressources.
Un consortium tripartite pour le développement d’Ahara
Selon la répartition, la compagnie nationale algérienne SONATRACH conserve une participation majoritaire de 51 %, conformément à la législation en vigueur. TotalEnergies et QatarEnergy détiennent chacun 24,5 % du projet et travailleront en étroite collaboration durant les phases d’exploration et d’appréciation. Le groupe français assurera l’opérateurat pendant ces étapes initiales.
Le lancement de ce projet s’inscrit dans la stratégie des acteurs internationaux visant à renforcer leur présence dans les zones riches en hydrocarbures en Afrique du Nord. L’obtention de ce permis intervient alors que l’Algérie poursuit une politique de valorisation de ses ressources, notamment par l’application de la loi sur les hydrocarbures destinée à attirer les investissements et à clarifier les règles du secteur.
Perspectives pour le secteur des hydrocarbures en Algérie
Le partenariat avec TotalEnergies et QatarEnergy confirme la volonté de SONATRACH de collaborer avec des sociétés majeures disposant d’une expertise technique et financière. Patrick Pouyanné, Président-directeur général de TotalEnergies, a déclaré que cette attribution ouvre un nouveau chapitre dans la coopération entre les trois entreprises dans l’exploration en Algérie, selon Bloomberg rapporté le 18 juin.
Les prochaines étapes incluent la préparation du programme d’exploration et l’évaluation du potentiel de la zone. Le projet Ahara s’ajoute aux autres initiatives similaires visant à soutenir la production nationale et à sécuriser l’approvisionnement régional en hydrocarbures. La mise en œuvre de ce permis témoigne de l’intérêt persistant des grandes compagnies pour le secteur énergétique algérien.