Baker Hughes étend sa coopération avec Shell. Leur nouvel accord prévoit un ensemble de mesures pour que chaque entreprise aide l’autre dans ses efforts de décarbonation.
Baker Hughes déploiera des technologies bas carbone pour Shell
L’accord prévoit que Shell fournira des crédits d’énergie renouvelable à plusieurs sites de Baker Hughes aux États-Unis. Les deux sociétés vont également négocier pour les sites en Europe et à Singapour. En échange, l’entreprise doit fournir à Shell des technologies à faibles émissions de carbone pour ses installations de gaz naturel liquéfié.
Lorenzo Simonelli, président et directeur général de Baker Hughes, souligne que l’objectif est d’atteindre la neutralité carbone. La collaboration doit répondre à « l’urgence de la transition énergétique pour atteindre les objectifs de l’Accord de Paris ».
Accord pour les sites américains, négociations pour les sites européens
La première étape est de finaliser la fourniture par Shell de certaines installations américaines de Baker. Shell doit fournir des crédits d’électricité et d’énergie renouvelable pour une période de deux ans.
En outre, les négociations sont en cours concernant une fourniture semblable pour ses sites en Europe. Il s’agit de fournir près de 100 GWh d’énergie renouvelable. Les deux entreprises envisagent également d’alimenter l’usine chimique de Baker à Singapour par une installation photovoltaïque.
24% d’EnR dans les actifs de Baker Hughes
En 2020, la part d’électricité renouvelable dans les actifs de Baker était de 22%. Avec cet accord, cette part devrait passer à 24%. Harry Brekelmans, directeur des projets et de la technologie chez Shell, se félicite de « l’ambition claire de décarboner » des deux entreprises. Il s’agit de rapprocher Shell et ses clients de l’objectif de zéro émission de carbone net.
Une collaboration fertile
L’accord amplifie une coopération de longue date. Baker Hughes a été le premier fournisseur à participer au « Supplier Energy Transition Hub ». Cette plateforme lancée par Shell permet aux fournisseurs d’énergie de mettre en commun leurs expériences de décarbonation.
Toujours dans la décarbonation, Baker Hughes a également aidé Shell à développer l’Open AI Energy Initiative. Les deux sociétés ont collaboré pour VitalyX, un système de surveillance numérique permettant d’optimiser les performances du transport maritime.
