Bruxelles renforce la pression sur les États pour garantir une énergie abordable

Lors d’une conférence organisée le 11 juin, Bruxelles a réitéré son objectif de réduire les coûts de l’énergie pour les ménages et les entreprises, en s’appuyant sur des investissements ciblés et une implication renforcée des consommateurs.

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La Commission européenne et le Comité économique et social européen (CESE) ont réaffirmé, lors d’une conférence à Bruxelles le 11 juin, leur engagement à rendre l’énergie plus accessible pour les citoyens et les entreprises de l’Union européenne. L’évènement, intitulé Delivering affordable energy in Europe, s’est tenu dans le contexte du Plan d’action pour une énergie abordable présenté en février 2025, dans le cadre du Clean Industrial Deal.

Un objectif chiffré soutenu par des dispositifs financiers

Selon Eurostat, 9.2 % des Européens étaient toujours touchés par la précarité énergétique en 2024, contre 10.6 % en 2023. Malgré cette baisse, plus de 41 millions de citoyens européens n’ont pas les moyens de chauffer correctement leur logement. Pour répondre à cette problématique persistante, le Plan d’action pour une énergie abordable prévoit une série de mesures visant à réduire les factures énergétiques, améliorer la sécurité énergétique et accélérer les réformes structurelles.

Les organisateurs ont mis en avant l’importance d’impliquer les citoyens dans cette transition énergétique. Le développement de communautés énergétiques, capables de produire et de partager leur propre électricité, est identifié comme un levier d’efficacité, notamment pour les zones rurales et les petites entreprises. Le soutien financier à ces initiatives pourrait être renforcé par des instruments européens dédiés.

Un appel à la mobilisation des consommateurs et des États

Le CESE a souligné la nécessité d’une réponse coordonnée à l’échelle de l’Union. L’implication active des consommateurs est jugée cruciale pour garantir la stabilité du système énergétique européen. Les discussions ont également porté sur la création de mécanismes permettant de protéger les foyers à faible revenu de la déconnexion électrique et de garantir leur accès aux services de base.

Aurel Laurenţiu Plosceanu, vice-président du CESE, a déclaré que « les prix de l’électricité restent deux à quatre fois plus élevés que ceux de nos pays partenaires », en précisant que cette situation menace la compétitivité industrielle à long terme. Pour Baiba Miltoviča, présidente de la section TEN du CESE, « les personnes à risque de pauvreté rencontrent encore trop d’obstacles pour accéder à l’énergie ».

Un suivi annuel dans le cadre de la stratégie sociale européenne

Depuis 2021, le CESE organise chaque année une conférence dédiée à la précarité énergétique. Celle de 2025 marque la cinquième édition de cette initiative. Les éditions précédentes ont abordé les thèmes de la justice sociale, de la transition énergétique et du lien avec le pilier européen des droits sociaux. Les conclusions détaillées de cette édition seront publiées prochainement sur le site du CESE.

Les échanges de cette année mettent en lumière l’enjeu croissant que représente l’équilibre entre compétitivité économique et inclusion énergétique.

Malgré une hausse des capacités de production et une baisse des tarifs, le Liberia dépend toujours d’importations d’électricité pour faire face à la demande croissante, en particulier durant la saison sèche.
Le nouveau président sud-coréen Lee Jae-myung revoit la politique énergétique nationale, visant un rééquilibrage de la réglementation nucléaire sans fermer immédiatement les réacteurs actuellement en activité.
La Commission de régulation de l’énergie a présenté son rapport annuel 2024, marqué par une activité soutenue sur les réseaux, les prix, et l’évolution du cadre réglementaire européen.
Les États-Unis assouplissent les pénalités envisagées pour les méthaniers étrangers et les transporteurs automobiles, diminuant fortement les coûts initiaux pour les opérateurs internationaux tout en conservant les objectifs stratégiques de soutien à la marine marchande américaine.
Alors que les capitaux affluent vers les technologies propres à l’échelle mondiale, l’Afrique reste marginalisée, ne recevant qu’une fraction des flux prévus selon l’Agence internationale de l’énergie.
Le gouvernement mexicain espère mobiliser jusqu’à $9bn d’investissements privés d’ici 2030, mais l’absence de cadre commercial clair suscite des doutes dans le secteur.
En 2024, les énergies renouvelables ont couvert 33,9 % de la consommation d’électricité de la France métropolitaine, une progression portée par la hausse de la production d’hydroélectricité et l’expansion du solaire.
La Commission de régulation de l’énergie (CRE) annonce ses orientations stratégiques pour 2030, marquées par un focus sur la transition énergétique, la compétitivité européenne et les besoins des consommateurs.
Madrid a versé un montant arbitral à Blasket Renewable Investments après plus de dix ans de contentieux liés au retrait d’avantages fiscaux accordés aux investisseurs dans les énergies renouvelables.
Le marché mondial des énergies renouvelables continue de croître, atteignant 1 200 milliards de dollars en 2024, selon un rapport de l'Agence internationale de l'énergie (AIE), soutenu par les investissements dans le solaire et l'éolien.
Le gouvernement du Québec accorde un financement de 3,43 M$ à la Coopérative d’électricité de Saint-Jean-Baptiste pour installer des compteurs intelligents et renforcer son infrastructure dans 16 municipalités.
Les nouvelles mesures tarifaires américaines provoquent une augmentation des coûts dans le secteur de l’énergie, avec un effet particulièrement marqué sur le stockage et le solaire, selon une étude de Wood Mackenzie.
Malgré l’urgence affichée, les investissements climatiques européens stagnent autour de 500 milliards d’euros par an, loin des besoins estimés à près de 850 milliards. De nouveaux instruments financiers tentent de relancer une dynamique indispensable.
Les pays africains consacrent désormais davantage à la dette qu’à l’éducation et à la santé, limitant leurs investissements essentiels malgré un fort potentiel énergétique. Le G20, sous pression, peine à fournir une réponse adaptée aux enjeux financiers et climatiques.
Quatre producteurs d’énergie renouvelable ont reçu l’autorisation de vendre 400 MW directement à des entreprises industrielles égyptiennes sans soutien public.
Un rapport d’Ember montre que l’ASEAN pourrait alimenter près d’un tiers de ses data centres avec de l’éolien et du solaire d’ici 2030, sans avoir recours au stockage, sous réserve de politiques publiques adaptées.
Les autorités espagnoles et le gestionnaire du réseau REE ont démenti toute expérimentation sur le réseau électrique national avant la panne massive du 28 avril, dont les causes restent non identifiées.
Trois trajectoires commerciales projetées par Wood Mackenzie montrent comment les tensions douanières peuvent infléchir la demande, les prix et les investissements dans le secteur énergétique mondial.
La Commission européenne annonce que l’Union est en bonne voie pour réduire ses émissions de 54% d’ici 2030, grâce aux plans mis à jour des États membres.
La Corée du Sud officialise deux appels d'offres totalisant 2,25 GW, répartis entre éolien offshore et solaire, avec de nouveaux critères économiques et techniques destinés à renforcer la sécurité énergétique et attirer les investisseurs internationaux.