EDF prolonge l’arrêt de l’EPR de Flamanville en raison d’opérations de maintenance

EDF a annoncé le 10 avril le prolongement de l’arrêt du réacteur nucléaire EPR de Flamanville, initialement prévu pour redémarrer le 12 avril, en raison de nouvelles opérations de maintenance dans sa zone nucléaire.

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Le groupe public Électricité de France (EDF) a confirmé que le redémarrage du réacteur nucléaire EPR (European Pressurised Reactor) de Flamanville, prévu pour le 12 avril, est à nouveau reporté. Cette décision fait suite à l’identification de nouveaux besoins de maintenance sur des équipements situés dans la partie nucléaire de l’installation. EDF a précisé que ces interventions sont nécessaires pour garantir la montée en puissance du réacteur dans des conditions de sûreté conformes aux exigences réglementaires.

Un processus de montée en charge encadré

Selon les informations publiées sur le site officiel de l’énergéticien, l’arrêt en cours est désormais prolongé jusqu’au 17 avril, une échéance qui pourrait être revue selon l’évolution des opérations techniques. Le réacteur EPR, d’une puissance nominale de 1 650 mégawatts, avait été mis à l’arrêt le 15 février. Depuis cette date, plusieurs reports de son redémarrage ont été actés. EDF a rappelé que le démarrage initial d’un réacteur nucléaire constitue une séquence complexe, jalonnée de phases d’essais, de contrôles et de vérifications successives.

Contraintes techniques et retards récurrents

Le groupe a souligné que des ajustements en phase de tests pouvaient occasionner des modifications du calendrier de couplage au réseau électrique national. Des sources relayées par La Tribune ont indiqué que des difficultés techniques sur le turboalternateur pourraient restreindre la capacité du réacteur à délivrer l’intégralité de sa puissance sans intervention lourde. Cette opération exigerait notamment l’installation d’un échafaudage dans une zone particulièrement difficile d’accès.

Le réacteur EPR de Flamanville, situé dans le département de la Manche, avait été raccordé au réseau électrique pour la première fois le 21 décembre 2024, après un retard accumulé de 12 années. Depuis son couplage, deux arrêts de maintenance planifiés ont déjà eu lieu. EDF avait prévenu dès l’origine que la montée en charge de ce 57e réacteur du parc français impliquerait une dizaine d’interventions techniques, dont certaines imprévues.

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