Aramco réduit ses prix pour l’Asie : le brut Arab Light atteint un creux en quatre ans

Face à une demande affaiblie, Saudi Aramco baisse ses prix de vente officiels pour le brut Arab Light destiné à l’Asie, atteignant un niveau inédit depuis janvier 2021. Une décision influencée par des dynamiques globales et des perspectives de marché incertaines.

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La baisse des prix de vente officiels (OSP) du brut Arab Light par Saudi Aramco pour les cargaisons de janvier 2025 à destination de l’Asie reflète une demande plus faible qu’anticipé. Le différentiel pour ce brut emblématique a été abaissé de 80 cents par baril par rapport au mois précédent, s’établissant à un écart de 90 cents au-dessus de la moyenne des indices Platts Dubai et GME Oman.

Un contexte de pression sur les prix

Les baisses appliquées aux autres qualités destinées à l’Asie varient de 60 à 70 cents par baril. Ces ajustements interviennent dans un contexte de déclin du complexe pétrolier du Moyen-Orient, où les importations de brut russe et d’autres pétroles d’arbitrage ont accru la concurrence pour les exportateurs traditionnels. La Chine, premier importateur mondial, a largement contribué à cette situation en diversifiant ses sources d’approvisionnement.

Le marché du brut de Dubaï, un baromètre des valeurs du pétrole moyen et sour du Moyen-Orient, a enregistré un différentiel en chute de 91 cents par baril sur le mois, atteignant une prime de seulement 67 cents sur les futures de Dubaï pour novembre. Cette situation, couplée à des décisions stratégiques récentes de l’OPEP+, a poussé Aramco à réagir.

Une stratégie jugée prudente mais perfectible

L’OPEP+ a annoncé le 5 décembre dernier le report de son plan d’augmentation de la production de pétrole de trois mois, repoussant cette échéance à avril 2025. Cette mesure vise à équilibrer un marché marqué par une demande globale qui peine à suivre la croissance de l’offre.

Malgré la réduction notable, certains acteurs du marché estiment que Saudi Aramco aurait pu aller plus loin. « Le brut Arab Light aurait pu être légèrement ajusté à la baisse, mais la révision est globalement conforme aux attentes », a indiqué un négociant.

Perspectives incertaines pour février

Les perspectives pour le cycle de chargement de février restent mitigées. Les coûts de fret fortement réduits sur la route du Golfe Arabe vers l’Extrême-Orient et une diminution potentielle des flux de pétrole d’arbitrage en provenance des Amériques pourraient soutenir les prix du pétrole du Moyen-Orient. Toutefois, l’écart de swap Brent-Dubaï, en baisse, pourrait inciter certains raffineurs asiatiques à se tourner vers des bruts plus économiques d’Afrique de l’Ouest ou de la mer du Nord.

En effet, l’écart entre le Brent et le Dubai pour février, évalué à 1,07 dollar par baril le 9 décembre, souligne un intérêt croissant pour ces alternatives sur le marché asiatique.

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