Opep+ : huit membres prolongent leurs coupes de production jusqu’à fin décembre

L'Arabie saoudite, la Russie et six autres pays de l'Opep+ étendent leurs réductions de production de 2,2 millions de barils par jour jusqu'à fin décembre pour soutenir des cours du pétrole affaiblis par la demande incertaine.

Partager:

Toute l'actualité de l'énergie en continu

Abonnement annuel

8.25$/mois*

*facturé annuellement à 99 $ la première année, puis 149$/an

Accès illimité • Archives incluses • Facture pro

AUTRES ACCES

Abonnement mensuel

Accès illimité • Archives incluses pendant 1 mois

5.2$/mois*
puis 14.90$ les mois suivant

COMPTE GRATUIT​

3 articles offerts par mois

GRATUIT

*Les prix affichés sont entendus HT, TVA variable en fonction de votre localité ou de votre statut professionnel

Depuis 2021 : 35 000 articles • +150 analyses/sem.

Les membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et leurs alliés, connus sous le nom d’Opep+, ont décidé de prolonger d’un mois les coupes de production de pétrole déjà en place. Huit pays, dont l’Arabie saoudite, la Russie, l’Irak, les Émirats arabes unis, le Koweït, le Kazakhstan, l’Algérie et Oman, ont annoncé cette décision le 3 novembre. Ce groupe a décidé de maintenir une réduction totale de 2,2 millions de barils par jour, une mesure initialement prévue pour durer jusqu’à fin novembre.

Les raisons de cette prolongation sont liées aux cours actuels du pétrole brut, le WTI américain et le Brent européen oscillant autour de 70 dollars le baril. Ce niveau est perçu comme insatisfaisant pour ces pays producteurs, dans un contexte de demande mondiale incertaine et d’accélération de l’offre. La décision des huit membres vise ainsi à freiner l’offre pour stabiliser les prix et mieux réguler les fluctuations du marché énergétique.

Stratégie de l’Opep+ face aux incertitudes économiques mondiales

Cette prolongation des coupes intervient alors que le marché pétrolier est sous pression en raison de plusieurs facteurs économiques. La Chine, qui représente le deuxième plus grand marché de consommation de pétrole, traverse une période de ralentissement économique, ce qui inquiète les producteurs d’énergie. De l’autre côté du globe, les États-Unis sont focalisés sur les élections présidentielles de novembre, dont les résultats pourraient influencer les politiques énergétiques et commerciales à venir.

L’Opep+ a formé en 2016 une alliance stratégique destinée à maîtriser les variations du marché pétrolier mondial. À travers divers mécanismes de régulation, l’Opep+ a maintenu sous terre une partie significative de ses ressources, soit près de six millions de barils par jour. Ces réductions sont structurées pour répondre à la fois aux besoins de l’alliance et aux coupes volontaires décidées par les États membres. L’objectif est d’éviter des baisses de prix excessives qui affaibliraient l’économie des pays membres, fortement dépendants des revenus pétroliers.

Une révision possible dès début 2025

Bien que cette prolongation reste limitée à un mois, les ministres des pays membres de l’Opep+ prévoient de se réunir de nouveau en décembre au siège de l’organisation à Vienne pour évaluer la situation. Cependant, avec cette annonce anticipée, l’Opep+ laisse entrevoir une relance de la production plus tard, dès le début de l’année 2025, si les conditions économiques s’améliorent. Lors de leur dernière réunion en juin, les membres avaient envisagé de reprendre les niveaux de production en octobre. Toutefois, ils avaient pris soin de conserver la possibilité d’ajuster cette décision en fonction des évolutions du marché.

En reportant cette augmentation, l’Opep+ démontre sa flexibilité stratégique, répondant ainsi aux pressions économiques tout en sauvegardant les intérêts de ses membres. Cette capacité d’adaptation permet à l’alliance de rester influente sur le marché énergétique mondial malgré la concurrence croissante d’autres producteurs de pétrole et de sources d’énergie alternatives.

Un contexte énergétique mondial en mutation

Les actions de l’Opep+ se déroulent dans un contexte où le secteur de l’énergie est en pleine mutation, face à l’émergence des énergies renouvelables et des carburants alternatifs. Néanmoins, pour les pays dépendant des recettes pétrolières, la stabilisation des prix reste une priorité afin d’assurer la pérennité de leurs économies. La décision des huit pays membres de maintenir leurs coupes de production peut être vue comme une tentative d’influencer la dynamique d’un marché énergétique en pleine transition.

En maintenant cette stratégie de contrôle, l’Opep+ rappelle que le pétrole reste une ressource centrale pour l’économie mondiale, malgré les incertitudes et les défis liés à l’évolution des politiques climatiques et des tendances économiques mondiales.

Aksa Enerji va construire une centrale thermique de 119 MW au Burkina Faso

Le turc Aksa Enerji a signé un contrat de 20 ans avec Sonabel pour la mise en service d’une centrale thermique à Ouagadougou, visant à renforcer l’approvisionnement énergétique du Burkina Faso d’ici fin 2026.

Le pipeline CPC redémarre après les frappes, mais la pression reste sur le Kazakhstan

Le Caspian Pipeline Consortium a repris les chargements à Novorossiisk après une attaque ukrainienne, mais les tensions géopolitiques sur les flux pétroliers kazakhs persistent autour de ce corridor stratégique de la mer Noire.

La Hongrie double ses livraisons de pétrole à la Serbie face aux sanctions américaines

La Hongrie augmente ses exportations de produits pétroliers vers la Serbie pour compenser l’arrêt imminent de la raffinerie NIS, menacée par les sanctions américaines visant sa majorité russe.
en_114026271139540

Pemex intensifie le raffinage domestique malgré le recul de la production de brut

Face à une production pétrolière en baisse, Pemex augmente le raffinage local grâce à Olmeca, en visant une réduction des importations de carburants et une meilleure utilisation de ses capacités industrielles sous contrainte budgétaire.

Petrobras réduit ses investissements à 109 milliards $ dans son nouveau plan quinquennal

La société pétrolière publique brésilienne abaissera ses dépenses d’investissement de 2 %, impactée par le recul des cours du brut, marquant ainsi un tournant stratégique sous le mandat de Lula.

TotalEnergies cède sa participation dans Bonga pour $510mn au profit de Shell et Eni

TotalEnergies a finalisé la vente de sa participation de 12,5 % dans le champ pétrolier offshore Bonga au Nigeria, pour un montant de $510mn, renforçant la présence de Shell et Eni dans ce site stratégique de production en eaux profondes.
en_114026261135540

Belgrade entame une procédure légale pour s’emparer de la raffinerie serbe contrôlée par Moscou

La Serbie prépare une modification de loi budgétaire visant à permettre la prise de contrôle de NIS, raffinerie sous sanctions américaines et détenue par des groupes russes, afin d'éviter une paralysie énergétique imminente.

Dangote confie à Honeywell l’expansion de sa raffinerie vers 1,4 million de barils/jour

La raffinerie nigériane de Dangote sélectionne l’américain Honeywell pour fournir les technologies permettant de doubler sa capacité de traitement de brut et d’étendre sa production pétrochimique.

Bagdad maintient sa production pétrolière en isolant les actifs russes sous sanctions

L’Irak sécurise sa production en contournant les sanctions américaines via paiements locaux, trocs énergie-énergie et suspension ciblée des flux financiers vers Lukoil pour protéger les exportations de West Qurna-2.
en_1140251142540

BP relance partiellement Olympic Pipeline mais laisse 60 % de capacité hors ligne

Le redémarrage de la conduite de 16 pouces d’Olympic Pipeline ne suffit pas à rétablir l’approvisionnement normal de l’Oregon et de l’aéroport de Seattle-Tacoma, toujours exposés à un risque logistique accru et à des tensions sur les prix.

Les importations de pétrole russe par l’Inde chuteront fortement dès décembre

Face aux sanctions renforcées des États-Unis et de l’Union européenne, les raffineurs indiens réduisent drastiquement leurs achats de brut russe à partir de décembre, selon des sources du secteur.

La raffinerie serbe de Pancevo menacée d’arrêt faute de brut sous sanctions américaines

La seule raffinerie de Serbie, opérée par NIS, pourrait être contrainte de stopper sa production dès cette semaine, fragilisée par les sanctions américaines visant ses actionnaires russes.
en_114025251132540

Cameroun : Glencore enregistre une chute de 31 % de ses volumes pétroliers

La production attribuée à Glencore au Cameroun a reculé de 31 % sur neuf mois, révélant une pression accrue sur les recettes publiques alors que Yaoundé révise ses prévisions pétrolières et budgétaires dans un contexte de maturité des champs et d’arbitrages d’investissement.

Les stratégies contrariennes surpassent le suivi des hedge funds sur le Brent

La rentabilité des stratégies de suivi de positionnement spéculatif sur le Brent s’érode, au profit d’approches contrariennes ciblant les extrêmes de sentiment, marquant un changement de régime significatif dans le trading pétrolier.

ConocoPhillips, Repsol et Santos relancent le pétrole alaskien avec Nuna et Pikka

L’Alaska s’apprête à enregistrer sa plus forte hausse de production pétrolière depuis 40 ans, portée par deux projets clés qui prolongent la durée de vie du pipeline TAPS et ancrent une présence stratégique des États-Unis dans l’Arctique.
en_11402020201140540

TotalEnergies renforce sa position au Nigeria avec 90 % d’intérêt dans OPL257

TotalEnergies porte à 90 % sa participation dans le bloc offshore OPL257 au Nigeria, après un accord d’échange d’actifs conclu avec Conoil Producing Limited.

TotalEnergies et Chevron en compétition pour 40 % du champ Mopane en Namibie

TotalEnergies et Chevron cherchent à racheter 40 % du champ pétrolier Mopane en Namibie, propriété de Galp, au cœur d’une stratégie visant à sécuriser de nouvelles ressources dans un bassin offshore à fort potentiel.

Rosneft cède 11 % de KPC pour desserrer l’étau des sanctions

La réduction de la participation de Rosneft dans Kurdistan Pipeline Company repositionne le contrôle du principal oléoduc kurde et redéfinit l'équilibre entre sanctions américaines, financement des exportations et gouvernance régionale du brut.
en_114019181129540

Lukoil met la pression sur Sofia pour finaliser la cession de sa raffinerie

Le groupe russe Lukoil veut vendre ses actifs en Bulgarie, après la mise sous tutelle de sa raffinerie par l'État, dans un contexte de sanctions américaines renforcées contre l’industrie pétrolière russe.

Washington lance une nouvelle vente de 80 millions d’acres pétroliers offshore

Les autorités américaines organiseront en mars une vaste vente de blocs pétroliers dans le Golfe d’Amérique, couvrant près de 80 millions d’acres sous conditions fiscales favorables.

Toute l'actualité de l'énergie en continu

Abonnement annuel

8.25$/mois*

*facturé annuellement à 99 $ la première année, puis 149$/an

Accès illimité • Archives incluses • Facture pro

Abonnement mensuel​

Accès illimité • Archives incluses pendant 1 mois

5.2$/mois*
puis 14.90$ les mois suivant

*Les prix affichés sont entendus HT, TVA variable en fonction de votre localité ou de votre statut professionnel

Depuis 2021 : 30 000 articles • +150 analyses/sem.