Reprise des exportations pétrolières du Soudan du Sud via le Soudan après plusieurs mois d’arrêt

Le Soudan du Sud a repris ses exportations de pétrole brut via le Soudan après un arrêt prolongé dû à des problèmes techniques. Ce redémarrage marque une étape cruciale pour l'économie sud-soudanaise en crise.

Partagez:

Après plusieurs semaines de négociations et de réparations techniques, le Soudan du Sud a officiellement repris ses exportations de pétrole brut via son voisin, le Soudan. L’annonce a été faite le dimanche 20 octobre à la suite d’une rencontre entre le président soudanais Abdel Fattah al-Burhan et Tut Galuak, conseiller spécial à la sécurité du Soudan du Sud. La nouvelle a été confirmée par plusieurs sources locales et relayée dans la presse.

Les exportations avaient été suspendues depuis février en raison de dommages techniques affectant un pipeline essentiel reliant les deux pays. Le ministère du Pétrole du Soudan du Sud a indiqué que les réparations étaient désormais achevées, permettant une reprise complète des activités de pompage et de transport. Ce pipeline, vital pour l’économie sud-soudanaise, permet d’acheminer le brut vers le port de Bashayer au Soudan, d’où il est ensuite exporté.

Le Soudan du Sud, dont l’économie dépend fortement des revenus pétroliers, avait subi une crise économique majeure après l’arrêt des exportations. L’incapacité d’écouler son pétrole a engendré un déficit budgétaire important et provoqué une hausse de l’inflation dans le pays. Cette reprise est donc vue comme une bouffée d’oxygène pour le gouvernement et la population sud-soudanaise.

Vers une augmentation de la production pétrolière

Selon Tut Galuak, les équipes techniques des deux pays sont prêtes à renforcer leur collaboration pour augmenter la production pétrolière. Actuellement, le Soudan du Sud produit environ 170 000 barils par jour (b/j). Toutefois, le gouvernement ambitionne d’atteindre une production de 230 000 b/j dans les prochains mois, une fois que toutes les opérations seront pleinement optimisées.

Avant la suspension des exportations, la production pétrolière sud-soudanaise était déjà affectée par les crises politiques internes et les conflits armés. La guerre civile et les tensions persistantes avaient réduit de manière significative la capacité de production et de transport des hydrocarbures dans la région. La situation au Soudan lui-même a aggravé cette dynamique, entraînant une interruption quasi-totale des échanges commerciaux pétroliers entre les deux pays.

Un enjeu stratégique pour les deux nations

L’accord entre le Soudan et le Soudan du Sud, outre son aspect économique, a également des implications politiques. En effet, la reprise des exportations symbolise une stabilisation temporaire des relations entre les deux voisins. Les pipelines et les infrastructures de transport, essentiels à l’économie du Soudan du Sud, se trouvent en territoire soudanais, ce qui renforce la dépendance du Soudan du Sud vis-à-vis de son voisin du nord.

La perspective d’augmenter la production à 230 000 barils par jour représente un objectif ambitieux qui, s’il est atteint, pourrait considérablement renforcer la situation économique du Soudan du Sud et améliorer ses relations diplomatiques avec le Soudan. Cependant, cette dépendance mutuelle est également source de vulnérabilité, car toute instabilité politique au Soudan pourrait, à l’avenir, perturber à nouveau les exportations.

Pour le moment, les autorités sud-soudanaises se félicitent de cette avancée, mais restent prudentes quant à la pérennité de cet accord en raison des tensions politiques persistantes au Soudan.

L'OPEP confirme ses estimations de demande mondiale pour 2025-2026 malgré une offre légèrement ajustée, tandis que plusieurs membres, dont la Russie, peinent à atteindre leurs objectifs de production selon les quotas fixés par l'accord OPEP+.
Face au refus anticipé des pays du G7 d'abaisser le plafond du pétrole russe à 45 dollars, l'Union Européenne évalue ses options, laissant les marchés pétroliers mondiaux en attente des prochaines sanctions européennes.

Dangote ouvre sa raffinerie aux distributeurs nigérians dès le 15 août

Dès le 15 août, la raffinerie Dangote fournira directement essence et diesel aux distributeurs et industries nigérianes, étendant ses débouchés commerciaux et modifiant significativement le paysage énergétique du premier producteur de pétrole africain.
L'apparition soudaine d'amas d'hydrocarbures contraint la fermeture des plages de l'île danoise de Rømø, entraînant une enquête urgente et une opération municipale de nettoyage pour limiter l’impact économique local.
Le financement adossé à des livraisons de brut est fragilisé par la baisse des cours du pétrole et les contraintes de production persistantes dans le pays.

Italiana Petroli décidera fin juin du repreneur pour une vente estimée à 3 milliards d’euros

Italiana Petroli, en négociation avec trois acheteurs potentiels, devrait finaliser d’ici fin juin la vente totale du groupe pour environ 3 milliards d’euros, selon plusieurs sources proches du dossier interrogées par Reuters ce jeudi.
ExxonMobil a été désignée entreprise la plus admirée dans l’exploration amont par le dernier sondage annuel de Wood Mackenzie, saluée pour ses performances en Guyana et sa capacité à ouvrir de nouveaux gisements.
La réduction d’effectifs décidée par Petronas relance les interrogations sur ses arbitrages internes, alors que le groupe maintient ses engagements en Asie tout en laissant planer l’incertitude sur ses opérations en Afrique.

Le Kremlin alerte sur l’impact mondial d’un nouveau plafonnement du pétrole russe

Le Kremlin dénonce la proposition européenne d’abaisser le plafond sur le pétrole russe à 45 dollars par baril, affirmant que cette mesure pourrait perturber les marchés énergétiques mondiaux, tandis que le G7 prépare des discussions décisives à ce sujet.
La Libye enregistre une production pétrolière record en douze ans, atteignant 1,23 million de barils par jour, alors même que des tensions politiques persistantes et des affrontements violents agitent Tripoli, soulevant des interrogations sur la stabilité future du secteur.
D'après une étude publiée par The Oxford Institute for Energy Studies, deux algorithmes financiers concurrents, Risk-Parity et Crisis Alpha, influencent significativement les marchés pétroliers en affaiblissant la corrélation traditionnelle avec les fondamentaux physiques du secteur.

DNO lève $400mn en obligations hybrides pour refinancer la dette de Sval Energi

Le producteur norvégien DNO ASA a conclu un placement privé sursouscrit de $400mn en obligations hybrides pour soutenir l’intégration de Sval Energi Group AS.
Le groupe pétrolier brésilien a obtenu l’accord d’Abidjan pour engager des pourparlers visant l’exploration de neuf blocs en eaux profondes dans le cadre de sa stratégie de partenariats en Afrique.
Shell suspend une unité du complexe pétrochimique de Pennsylvanie suite à un incendie survenu le 4 juin, avec des vérifications environnementales en cours et une enquête interne pour déterminer la reprise de l’activité du site industriel.

L’Azerbaïdjan relance l’exploration pétrolière avec ExxonMobil, BP et MOL

Bakou signe plusieurs accords avec des majors du secteur pour intensifier la recherche de nouveaux gisements, alors que les réserves de pétrole s’amenuisent et que la production de l’ACG ralentit.
Le groupe français Vallourec annonce l’intégration de Thermotite do Brasil, renforçant ses capacités industrielles au Brésil dans les services de revêtement pour pipelines offshore.
Les réserves commerciales de brut aux États-Unis ont connu une baisse plus marquée que prévu, conséquence d’une intensification de l’activité dans les raffineries selon les données de l’EIA publiées le 4 juin.

TotalEnergies renforce sa position au Brésil avec l’acquisition de 3 % supplémentaires dans le champ de Lapa

TotalEnergies a signé un accord avec Shell pour augmenter sa participation dans le champ offshore de Lapa au Brésil à 48 %, tout en cédant sa part dans Gato do Mato.
SBM Offshore a signé un accord de cession avec GEPetrol pour se retirer totalement du projet FPSO Aseng en Guinée équatoriale, avec une phase de transition opérationnelle pouvant durer jusqu’à un an.
La société Meren Energy a lancé un processus de cession partielle sur ses actifs EG-18 et EG-31 afin d’attirer de nouveaux partenaires et de réduire son exposition en Guinée équatoriale.