14 Institutions financières soutiennent l’expansion du nucléaire d’ici 2050

Quatorze grandes institutions financières s'engagent à soutenir l'expansion mondiale de l'énergie nucléaire pour tripler sa capacité d'ici 2050, marquant une étape clé dans la transition énergétique.

Partager:

Les articles d'energynews.pro en intégralité à partir de 4.90$/mois sans engament

30 000 articles déjà publiés depuis 2021.
150 nouvelles analyses chaque semaine pour décrypter les marchés.

Digital PRO access MENSUEL

Accès immédiat — 4.90$/mois*

sans engagement - annulable à tout moment, activation en 2 minutes

*Tarif indiqué HT applicable pendant 1 mois d’abonnement sans engagement, puis révisé à 14.90 $/mois à partir du 2ᵉ mois.

Digital PRO access annuel

Accès immédiat — 99$/an*

Pour accéder à tout energynews.pro sans aucune limite

*Tarif indiqué HT applicable pendant 1 an d’abonnement, puis révisé à 149,00 $/mois à partir de la 2ᵉ année.

Lors de la Climate Week à New York, quatorze institutions financières de premier plan ont exprimé leur soutien pour tripler la capacité mondiale de production d’énergie nucléaire d’ici 2050. Cette annonce fait écho à la Déclaration pour Tripler l’Énergie Nucléaire, lancée lors de la COP28 à Dubaï en 2023. Les banques et fonds d’investissement reconnaissent que l’énergie nucléaire, en complément des énergies renouvelables, est cruciale pour atteindre les objectifs mondiaux de décarbonation.
L’inclusion de l’énergie nucléaire dans les discussions sur la transition énergétique représente un tournant important. En effet, ces institutions financières soulignent que le nucléaire offre une source fiable d’électricité bas-carbone, contribuant à stabiliser les réseaux énergétiques tout en réduisant les émissions de gaz à effet de serre. Parmi les banques engagées dans cette initiative, on retrouve Barclays, Morgan Stanley, BNP Paribas et Société Générale. Ces établissements mettent en avant la nécessité de développer de nouveaux outils financiers pour soutenir les projets nucléaires en phase de développement.

Financer l’expansion nucléaire

Les besoins financiers pour le développement de nouvelles infrastructures nucléaires sont considérables. Le coût élevé des projets, combiné à la complexité réglementaire, freine encore leur déploiement à grande échelle. Cependant, les participants à la Climate Week ont souligné que les mécanismes financiers traditionnels doivent évoluer pour soutenir ce secteur stratégique. Ils estiment que des prêts garantis par les gouvernements et des mécanismes de partage des risques pourraient rendre les projets nucléaires plus attractifs pour les investisseurs.
Pour les institutions financières, le défi réside dans la mobilisation de capitaux à long terme et la création de modèles de financement adaptés. La ministre suédoise de l’Énergie, Ebba Busch, a évoqué une proposition de son gouvernement incluant des prêts garantis, des mécanismes de couverture de prix (Contracts-for-Difference) et des dispositifs de partage de risques pour accélérer la construction de nouvelles centrales. Ces initiatives visent à rendre le nucléaire compétitif face à d’autres sources d’énergie bas-carbone, tout en répondant aux besoins croissants en électricité.

Une demande en croissance

L’accélération de la transition énergétique impose de répondre à une demande croissante en électricité, notamment avec le développement de nouvelles technologies telles que l’intelligence artificielle et les centres de données. Ces secteurs exigent une énergie fiable et abondante, ce qui fait du nucléaire une solution privilégiée pour répondre à ces besoins sans augmenter les émissions de CO2.
Le rôle des banques dans cette transformation énergétique est fondamental. Les dirigeants présents à la Climate Week ont insisté sur la nécessité de développer des partenariats entre le secteur financier et les entreprises de l’énergie pour faciliter le financement de projets nucléaires à long terme. Les acteurs financiers doivent ainsi collaborer avec les producteurs d’énergie, les régulateurs et les gouvernements pour créer des environnements favorables à l’investissement dans le nucléaire.

Un cadre politique favorable

Outre les aspects financiers, les intervenants ont également insisté sur l’importance d’un cadre politique clair pour encourager le développement de l’énergie nucléaire. De nombreux pays, dont la France, la Suède, et les États-Unis, ont déjà intégré le nucléaire dans leurs stratégies de décarbonation, reconnaissant son rôle central dans la stabilisation des réseaux électriques et la réduction des émissions. Ces pays explorent de nouvelles voies pour rendre le secteur nucléaire plus compétitif, notamment via des réformes des régulations et des incitations financières.
Les discussions autour du financement et du cadre réglementaire pour le nucléaire interviennent dans un contexte de forte demande pour des solutions énergétiques bas-carbone. Avec des objectifs mondiaux de réduction des émissions de gaz à effet de serre, le secteur nucléaire se présente comme une solution clé pour soutenir la transition énergétique sans compromettre la sécurité d’approvisionnement.

Un soutien international croissant

L’initiative pour tripler la capacité nucléaire bénéficie d’un soutien international croissant. Vingt-cinq pays ont déjà endossé la Déclaration pour Tripler l’Énergie Nucléaire, parmi lesquels le Japon, le Royaume-Uni, la Pologne et le Canada. Ces nations reconnaissent l’importance de mobiliser des financements pour rendre le nucléaire compétitif sur le long terme, tout en respectant les objectifs de l’Accord de Paris.
Les discussions autour de cette expansion nucléaire sont également soutenues par des acteurs du secteur privé, notamment dans les industries à forte intensité énergétique. Pour ces entreprises, l’accès à une électricité fiable et bas-carbone est essentiel pour assurer leur compétitivité à l’échelle mondiale.
Les dirigeants présents à la Climate Week ont convenu que le développement de nouveaux réacteurs et la modernisation des infrastructures existantes sont des étapes cruciales pour atteindre les objectifs de 2050. En combinant des financements publics et privés, les projets nucléaires peuvent devenir viables à grande échelle, soutenant ainsi la transition énergétique.

La coupole interne du réacteur Haiyang 4 installée avec succès en Chine

Le dôme en acier du réacteur CAP1000 Haiyang 4 a été positionné, une étape majeure de construction qui ouvre la voie aux prochaines phases de maintenance et d’installation technique.

Les industriels du nucléaire français et belge scellent un accord de coopération stratégique

Le Groupement des Industriels Français de l'Énergie Nucléaire et le Belgian Nuclear Forum officialisent un partenariat visant à renforcer les échanges industriels et les projets conjoints entre les filières nucléaires des deux pays.

L’Agence internationale de l’énergie atomique presse l’Iran de reprendre les inspections nucléaires

L’Agence internationale de l’énergie atomique alerte sur le peu de temps restant pour conclure un accord avec l’Iran sur la reprise complète des inspections, alors que les sanctions européennes pourraient être réactivées sous 30 jours.
en_114080920253540

Les réacteurs de Westinghouse et d’EDF jugés viables pour le projet nucléaire slovène JEK2

Le projet JEK2 en Slovénie avance avec deux technologies nucléaires retenues comme techniquement compatibles, estimées entre EUR9.31bn ($10.1bn) et EUR15.37bn ($16.66bn).

Oklo investit $1.7bn dans une usine de recyclage nucléaire au Tennessee

La société américaine Oklo construira à Oak Ridge le premier centre privé de recyclage de combustible nucléaire aux États-Unis, avec un investissement de $1.7bn et la création de plus de 800 emplois.

TVA et ENTRA1 scellent un accord historique pour 6 GW de réacteurs SMR aux États-Unis

La Tennessee Valley Authority s’associe à ENTRA1 Energy pour développer jusqu’à 6 gigawatts de capacité nucléaire modulaire, dans un projet inédit soutenant la croissance énergétique de sept États américains.
en_114030951540

AIEA: l’Iran détenait 440,9 kg à 60% avant les frappes israéliennes

Un rapport de l’Agence internationale de l’énergie atomique chiffre à 440,9 kg l’uranium iranien enrichi à 60 % avant les frappes israéliennes et américaines, l’accès de l’agence aux sites d’enrichissement demeurant suspendu depuis les opérations.

Westinghouse renforce sa chaîne d’approvisionnement au Royaume-Uni pour ses réacteurs nucléaires

Le groupe américain Westinghouse a conclu six accords industriels au Royaume-Uni pour fournir des composants critiques à ses projets nucléaires AP1000 et AP300, au Royaume-Uni et à l’international.

NANO Nuclear décroche un contrat de $1.25mn pour son microréacteur KRONOS MMR

NANO Nuclear Energy obtient un financement direct de la branche innovation de l'US Air Force pour évaluer l’intégration de son microréacteur KRONOS MMR™ sur la base militaire de Washington D.C.
en_11402092050540

EDF prolonge deux réacteurs nucléaires au Royaume-Uni jusqu’en mars 2028

EDF étend d’un an l’exploitation des centrales de Heysham 1 et Hartlepool après des inspections de sûreté favorables, garantissant la continuité de la production nucléaire et la préservation de plus de 1 000 emplois.

Rosatom prépare de nouveaux projets nucléaires en Inde et en Turquie

Le groupe nucléaire russe Rosatom a confirmé des discussions avancées avec l’Inde et la Turquie pour le lancement de nouvelles centrales, incluant des technologies de réacteurs avancés et flottants.

Des traces d’uranium détectées en Syrie sur un site lié à un ancien bombardement israélien

L’Agence internationale de l’énergie atomique a identifié des particules d’uranium d’origine industrielle dans des échantillons prélevés sur un site syrien suspecté d’avoir abrité un réacteur nucléaire non déclaré.
en_11401092050540

Norvège : lancement du processus d’évaluation pour deux projets nucléaires

Les autorités norvégiennes amorcent la première phase réglementaire pour deux projets de réacteurs nucléaires modulaires, marquant une étape stratégique dans l'examen national du rôle potentiel de l’énergie nucléaire dans le mix énergétique du pays.

L’Inde accélère son programme nucléaire pour intégrer le top 5 mondial

Avec onze réacteurs en construction et des projets majeurs comme Jaitapur, l’Inde prépare une montée en puissance nucléaire qui pourrait la placer parmi les cinq premières nations du secteur.

Paris et Berlin s’accordent sur une feuille de route énergétique incluant le nucléaire

La France et l’Allemagne ont validé une feuille de route commune sur l’énergie, comprenant un engagement pour la non-discrimination de l’énergie nucléaire dans les financements européens.
en_1140310831540

Poutine et Pezeshkian discutent du nucléaire iranien sous la pression européenne

La Russie et l’Iran cherchent à resserrer leur coopération nucléaire alors que l’E3 active le mécanisme de sanctions contre Téhéran, ravivant les tensions sur le respect de l’accord de Vienne de 2015.

Natura Resources obtient un soutien fédéral et texan pour son réacteur à sels fondus

La société américaine Natura Resources a sécurisé un financement stratégique et des autorisations clés pour son réacteur nucléaire MSR-1, soutenu par des fonds publics et une attribution de combustible enrichi par le Département de l’Énergie.

Séoul et Washington ouvrent des discussions sur le retraitement du combustible nucléaire

Les États-Unis et la Corée du Sud ont convenu d'entamer des pourparlers sur le retraitement du combustible nucléaire usé, marquant une potentielle inflexion stratégique dans l'accord bilatéral en vigueur depuis plusieurs décennies.
en_11403008270540

La certification du réacteur AP1000 prolongée aux États-Unis jusqu’en 2046

La Commission de réglementation nucléaire des États-Unis a accordé une extension de 40 ans pour la certification du réacteur AP1000, facilitant ainsi sa construction à long terme sur le territoire américain et son déploiement à l’international.

Nano Nuclear s’allie à Dioxitek pour renforcer la chaîne d’approvisionnement nucléaire en Argentine

Nano Nuclear Energy a signé un protocole d’accord avec Dioxitek, unique producteur argentin d’uranium pour combustible nucléaire, afin d’évaluer le développement de capacités locales de conversion et d’enrichissement.

Connectez-vous pour lire cet article

Vous aurez également accès à une sélection de nos meilleurs contenus.

ou

Passez en illimité grâce à notre offre annuelle:
99$ la 1ère année, puis 199$ /an.