Le géant australien du GNL Woodside prévoit d’investir $5 milliards d’ici à 2030 dans la diversification de son portefeuille pour y inclure de nouveaux produits énergétiques.
Woodside finance des projets hydrogène, CCUS et solaire
Parmi ses projets, le géant australien du GNL prévoit notamment le développement la production et l’exportation d’hydrogène. Également, les technologies d’utilisation, de capture et de stockage de carbone (CCUS).
Plus précisément, ces investissements vont permettre le développement du projet H2Perth. Celui-ci consiste à fournir, dans un premier temps, 111.000 mt/an d’hydrogène. Puis, dans un second temps, une capacité de 550.000 mt/an destinée à l’exportation d’ammoniac et d’hydrogène liquide.
Des projets hors de l’Australie
En matière de transport lourd, Woodside développe le projet H2OK. Il consiste à produire, dans l’État de l’Oklahoma aux États-Unis, 65.000 mt/an d’hydrogène. La décision finale d’investissement pour ce projet est prévue pour le second semestre de 2022.
Il existe également le projet H2TAS d’hydrogène renouvelable qui pourrait, à terme, produire jusqu’à 1,7 GW d’électrolyse. Les études de faisabilité d’une exportation d’ammoniac vers le Japon viennent d’être achevées.
Woodside prévoit également de commencer la mise en route de son projet solaire commun avec Heliogen en 2022.