Les États-Unis ont dévoilé, le 24 février 2025, un nouveau train de sanctions ciblant des acteurs impliqués dans l’évasion des restrictions imposées au secteur pétrolier iranien. Ces mesures visent 22 personnes, sociétés et 13 navires, en réponse aux efforts continus de Téhéran pour contourner les interdictions commerciales, en particulier celles concernant les exportations de pétrole. Le ministère des Affaires étrangères américain a souligné que ces sanctions s’inscrivent dans le cadre de la stratégie de « pression maximale » du gouvernement américain contre le régime iranien.
Un réseau complexe pour contourner les sanctions
Selon les autorités américaines, ce réseau a permis de livrer des millions de barils de pétrole brut iranien à des acheteurs en Asie. Les États-Unis estiment que ces expéditions ont généré plusieurs centaines de millions de dollars, renforçant ainsi les revenus de l’Iran et facilitant le financement de ses activités militaires et de son soutien à des groupes considérés comme terroristes. Le département d’État a précisé que ces actions ont pour objectif de cibler les flux financiers destinés à soutenir ces activités.
Impact des sanctions sur les entreprises et les transactions internationales
En raison de ces nouvelles sanctions, les entreprises concernées se voient désormais interdites de commercer avec les États-Unis, et leurs avoirs ont été gelés. Les sanctions empêchent également l’accès à des financements en dollars, ce qui complique les transactions internationales des entités visées, rendant leur situation plus difficile. Parmi les personnalités visées se trouve le directeur général de la Compagnie pétrolière nationale iranienne, Hamid Bovard, ainsi que des courtiers et entreprises opérant à partir des Émirats arabes unis, de Hong Kong, de Malaisie et d’Inde.
Les sanctions renforcent l’isolement économique de l’Iran
Le département du Trésor américain a également indiqué que ces mesures s’inscrivent dans une dynamique continue d’isolement économique de l’Iran, visant à limiter ses capacités financières. Début février, une série de sanctions avait déjà été imposée sur un réseau international impliqué dans les exportations vers la Chine, renforçant ainsi les efforts de Washington pour réduire les sources de revenus du pays.