Washington exige le retrait de Gazprom Neft de NIS et maintient ses sanctions

Les États-Unis ont rejeté la proposition serbe visant à alléger les sanctions contre NIS, conditionnant toute levée à la sortie complète de l’actionnariat russe.

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Le gouvernement serbe est confronté à une pression croissante de la part des États-Unis pour forcer le retrait total des actionnaires russes de la société Naftna Industrija Srbije (NIS), détenue partiellement par Gazprom Neft. Les sanctions américaines contre cette entreprise pétrolière stratégique sont en vigueur depuis le 9 octobre et ne seront levées que si les intérêts russes se retirent entièrement, selon la ministre de l’Énergie, Dubravka Djedovic Handanovic.

Le département du Trésor américain a rejeté une demande des avocats de NIS visant à suspendre les sanctions en échange d’un changement de direction au sein de l’entreprise. L’administration américaine a explicitement exigé un changement de structure capitalistique, excluant toute participation russe. Cette position marque un durcissement dans la stratégie américaine de sanctions ciblant les intérêts énergétiques russes en Europe de l’Est.

Pression politique et menaces sur l’approvisionnement

NIS contrôle environ 80 % du marché pétrolier serbe et exploite la seule raffinerie du pays à Pancevo. La direction de la société a indiqué que les réserves actuelles permettent de maintenir l’activité jusqu’au 25 novembre. Face à ce risque de rupture d’approvisionnement, la ministre a évoqué l’éventualité d’une reprise par l’État, tout en soulignant les fortes réticences du président Aleksandar Vucic à toute forme de nationalisation.

Une réunion gouvernementale extraordinaire est prévue pour discuter des options possibles. La Serbie, candidate à l’Union européenne, reste l’un des rares pays du continent à ne pas avoir aligné sa politique sur les sanctions contre Moscou, tout en continuant à dépendre du gaz russe pour ses besoins énergétiques.

Configuration actionnariale sous surveillance

La structure actuelle de l’actionnariat de NIS révèle que Gazprom Neft détient environ 45 % des parts, tandis que l’État serbe en possède près de 30 %. Le reste est réparti entre divers actionnaires minoritaires. Gazprom, maison mère de Gazprom Neft, a transféré récemment 11,30 % des parts à une entité russe nommée Intelligence, enregistrée à Saint-Pétersbourg, une opération qui soulève des interrogations sur une tentative de contournement des sanctions.

La ministre a indiqué que les autorités américaines avaient consenti à une autorisation temporaire de négociations sur la propriété, valide jusqu’au 13 février, sans suspendre pour autant les sanctions en cours. Cette fenêtre diplomatique oblige Belgrade à trouver une solution structurelle rapide pour éviter une paralysie énergétique.

Marges de manœuvre diplomatiques réduites

Selon la ministre Djedovic Handanovic, la partie russe se montrerait prête à céder le contrôle de NIS à une tierce partie, un signal interprété comme un infléchissement dans la position de Moscou. Toutefois, aucune garantie n’a été donnée sur le calendrier ou les modalités de sortie.

Elle a ajouté qu’aucun délai n’avait été accordé pour maintenir le fonctionnement opérationnel de la société. Cette absence de flexibilité renforce l’urgence politique pour le gouvernement serbe, désormais contraint de trancher entre ses engagements internationaux, ses besoins énergétiques et la stabilité économique nationale.

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