Washington et Téhéran négocient, Moscou valide un pacte nucléaire stratégique

Alors que la Russie ratifie un accord nucléaire civil de vingt ans avec l’Iran, les États-Unis rouvrent des pourparlers indirects à Oman. Téhéran exige la levée des sanctions, tandis que 275 kg d’uranium enrichi à 60 % suscitent des inquiétudes.

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La Russie a finalisé un accord nucléaire civil de vingt ans avec l’Iran, renforçant ainsi un partenariat qui suscite l’attention internationale. Selon l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Téhéran détiendrait environ 275 kilogrammes d’uranium enrichi à 60 %, un niveau jugé sensible. Les États-Unis, menés par le président Donald Trump, envisagent en parallèle de rouvrir des pourparlers indirects à Oman. Téhéran exige pour sa part la levée des sanctions économiques imposées depuis 2018, condition essentielle à toute avancée diplomatique.

Partenariat stratégique et enjeux internationaux

Le texte ratifié par la Douma prévoit la construction et la supervision de nouveaux réacteurs sur le site de Bushehr, avec un transfert de technologie de la part de Moscou. Certains observateurs soulignent la dimension stratégique de cette coopération, étant donné que les deux pays font l’objet de sanctions occidentales. Le Kremlin, par la voix de son porte-parole Dmitri Peskov, a confirmé que la Russie soutenait toute initiative susceptible de réduire les tensions régionales. La possibilité d’une double utilisation des technologies nucléaires inquiète toutefois plusieurs acteurs, qui suivent de près l’évolution du programme iranien.

Le retrait américain de l’accord nucléaire international de 2015 a marqué un tournant, conduisant à la reprise de mesures punitives contre le secteur énergétique iranien. Washington affirme désormais être prêt à négocier, sous réserve de garanties iraniennes sur la nature exclusivement civile du programme nucléaire. Le président Donald Trump a évoqué la tenue de pourparlers directs, même si Téhéran persiste à privilégier un canal indirect. Des émissaires des deux camps s’apprêtent ainsi à se rencontrer séparément à Oman, nation historiquement engagée dans la médiation.

Négociations indirectes et réactions régionales

Abbas Araghchi, ministre iranien des Affaires étrangères, a souligné que son pays restait ouvert à un compromis, à condition que les sanctions américaines soient intégralement levées. Selon des sources officielles, le représentant spécial des États-Unis pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, doit se rendre à Oman pour échanger avec des intermédiaires omanais et iraniens. Téhéran maintient toutefois qu’aucune rencontre directe n’est envisagée avec Washington. Les autorités iraniennes considèrent que la balle reste dans le camp américain, estimant avoir démontré leur volonté de respecter leurs engagements civils.

La Chine et la Russie, partenaires diplomatiques de longue date de l’Iran, soutiennent publiquement la voie de la négociation. Le Kremlin a réitéré son appui à toute solution politique visant à encadrer le programme nucléaire iranien, évoquant un potentiel de désescalade dans la région. Pékin a également appelé les parties à éviter toute provocation susceptible de compromettre les pourparlers. Ce climat d’ouverture témoigne d’une convergence d’intérêts entre les puissances souhaitant un apaisement, malgré des antagonismes persistants au niveau international.

Perspectives diplomatiques et surveillance de l’AIEA

L’Agence internationale de l’énergie atomique insiste sur la nécessité d’inspections renforcées, compte tenu de l’important stock d’uranium enrichi détenu par l’Iran. Les rapports des inspecteurs mettent en avant la coopération actuelle de Téhéran, tout en soulignant l’importance de la transparence pour éviter tout malentendu. Plusieurs gouvernements s’interrogent sur l’articulation entre le partenariat russo-iranien et les objectifs de non-prolifération, alors que l’accumulation de matières fissiles reste surveillée. Les pourparlers prévus à Oman et les échanges diplomatiques successifs pourraient influencer l’évolution de ce dossier, à la croisée de la géopolitique et du marché énergétique.

Le Canada et le Mexique lancent un partenariat stratégique axé sur l’énergie et les infrastructures

Le premier ministre canadien Mark Carney annonce un accord bilatéral avec le Mexique incluant des investissements ciblés dans les corridors énergétiques, les infrastructures logistiques et la sécurité transfrontalière.

Trump demande à l’OTAN de cesser tout achat de pétrole russe par ses membres

Le président américain a appelé à un arrêt immédiat des importations de pétrole russe par les pays membres de l’OTAN, dénonçant une contradiction stratégique alors que des sanctions sont envisagées contre Moscou.

La Pologne presse l’Union européenne de cesser les importations de pétrole russe d’ici 2026

Le ministre polonais de l’Énergie appelle les États membres de l’Union européenne à s’engager collectivement à stopper les achats de pétrole russe sous deux ans, évoquant des risques géopolitiques croissants.
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La Grèce et la Libye relancent les discussions sur la délimitation maritime

Athènes et Tripoli s'engagent dans un processus de négociation pour définir leurs zones économiques exclusives en Méditerranée, dans un contexte marqué par des tensions géopolitiques et des enjeux énergétiques sous-marins.

Paris, Berlin et Londres donnent dix jours à l’Iran pour éviter le retour des sanctions

Les puissances européennes exigent des gestes concrets de Téhéran sur le nucléaire sous peine de rétablir les sanctions onusiennes, alors que les inspections de l’AIEA restent bloquées et les tensions avec Washington persistent.

L’Union européenne maintient l’échéance de 2028 pour l’arrêt du gaz russe

Bruxelles confirme son objectif de cesser toutes les importations d’énergie russe d’ici 2028, malgré les pressions diplomatiques croissantes exercées par Washington dans le contexte du conflit en Ukraine.
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Trump lie de nouvelles sanctions contre Moscou à l’arrêt du pétrole russe dans l’Otan

Donald Trump menace d’intensifier les sanctions américaines contre la Russie, mais uniquement si les pays de l’Otan interrompent tous leurs achats de pétrole russe, encore actifs via certains oléoducs.

L’Italie et Les États-Unis scellent un partenariat sur le GNL pour sécuriser l’approvisionnement européen

Les deux pays ont convenu de développer des infrastructures dédiées au gaz naturel liquéfié pour renforcer la sécurité énergétique de l’Europe et stimuler les échanges transatlantiques.

L’Iran veut relancer sa production pétrolière face au risque de nouvelles sanctions

L’ayatollah Ali Khamenei appelle à moderniser l’industrie pétrolière et à élargir les débouchés commerciaux alors que Téhéran est confronté à la réactivation possible des sanctions de l’accord nucléaire de 2015.
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Zelensky demande à la Slovaquie de cesser ses achats de pétrole russe via Droujba

Le président ukrainien a exigé l’arrêt des importations de brut russe par la Slovaquie, en proposant une alternative d’approvisionnement, dans un contexte marqué par la guerre et les tensions diplomatiques croissantes autour de l’oléoduc Droujba.

Washington réduit les droits de douane et ouvre la voie à 550 milliards d’investissements japonais

Les États-Unis abaissent les tarifs appliqués aux importations japonaises à 15 %, tandis que Tokyo s’engage dans un plan massif d’investissements ciblant l’énergie, l’industrie et l’agriculture américaines.

Brésil mise sur la Cop 28 pour structurer l’agenda diplomatique de la Cop 30

La présidence brésilienne de la Cop 30 veut s’appuyer sur les engagements de Dubaï pour mobiliser acteurs publics et privés malgré les blocages persistants dans les négociations internationales.
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Le Brésil demande son adhésion complète à l’Agence internationale de l’énergie

Brasília a officiellement entamé le processus d’adhésion à l’Agence internationale de l’énergie, renforçant ainsi son positionnement stratégique sur la scène énergétique mondiale après des années de coopération étroite avec l’organisation basée à Paris.

Poutine demande à la Slovaquie de bloquer les flux énergétiques vers l’Ukraine

En déplacement à Pékin, Vladimir Poutine a appelé la Slovaquie à suspendre ses livraisons d’énergie à l’Ukraine, en réponse aux frappes ukrainiennes sur les infrastructures énergétiques russes.

Moscou et Bratislava discutent du conflit ukrainien et de la coopération énergétique

Vladimir Poutine et Robert Fico se sont rencontrés en Chine pour aborder la guerre en Ukraine, la sécurité régionale et les relations énergétiques entre la Russie et la Slovaquie.
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Fico rencontrera Poutine en Chine avant d’accueillir Zelensky en Slovaquie

Le Premier ministre slovaque Robert Fico prévoit une rencontre avec Vladimir Poutine à Pékin avant de recevoir Volodymyr Zelensky à Bratislava, marquant un tournant diplomatique dans ses relations avec Moscou et Kyiv.

Londres, Paris et Berlin activent des sanctions contre l’Iran, risquant de perturber le brut

Les trois puissances européennes déclenchent le mécanisme de sanctions onusiennes contre l’Iran, mettant sous pression les exportations pétrolières du pays au moment où Téhéran maintient une production élevée malgré les mesures occidentales.

Retour des inspecteurs de l’AIEA en Iran après un mois de rupture diplomatique

L’Iran autorise de nouveau l’Agence internationale de l’énergie atomique à inspecter ses sites nucléaires, après une suspension provoquée par un différend sur la responsabilité des frappes israéliennes.
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L’Ukrainien arrêté en Italie refuse l’extradition pour sabotage de Nord Stream

Premier suspect lié aux explosions du gazoduc Nord Stream, un citoyen ukrainien contesté par Berlin s’oppose à son transfert judiciaire depuis l’Italie.

Des drones ukrainiens frappent des sites énergétiques russes et ravivent les tensions

Des drones ukrainiens ont visé une centrale nucléaire et un terminal pétrolier russes, accentuant la pression sur les discussions diplomatiques, alors que Moscou et Kiev s’accusent mutuellement de bloquer toute perspective de négociation.

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