Washington critique les politiques anti-fossiles lors du sommet de l’AIE

Les États-Unis ont vivement critiqué les politiques hostiles aux énergies fossiles au sommet de l'Agence internationale de l'énergie (AIE), soulignant leurs dangers pour la sécurité énergétique mondiale.

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Les États-Unis ont fermement exprimé leur désaccord avec les politiques favorisant les énergies renouvelables, qualifiées de « néfastes et dangereuses » par Tommy Joyce, secrétaire adjoint par intérim à l’Énergie pour les affaires internationales. Lors du sommet sur la sécurité énergétique de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) à Londres, le représentant américain a dénoncé les tentatives de réglementer strictement les énergies fossiles, tout en laissant les renouvelables exempts de telles contraintes. Selon Joyce, cette approche risque de nuire gravement à la stabilité énergétique mondiale.

Le sommet réunit des représentants de 60 pays et 50 entreprises pour discuter de la sécurité énergétique dans un contexte mondial marqué par les conflits en Ukraine et au Moyen-Orient. Bien que la Chine, l’Arabie saoudite et la Russie aient choisi de ne pas assister à l’événement, les États-Unis ont envoyé uniquement des secrétaires adjoints à ce sommet co-présidé par le Royaume-Uni. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et le Premier ministre britannique Keir Starmer prendront également la parole plus tard dans la journée.

Une division sur les énergies renouvelables

Le discours inaugural de Fatih Birol, directeur exécutif de l’AIE, a révélé de profondes divergences entre les participants. Si l’AIE reconnaît le rôle crucial des énergies fossiles dans le mix énergétique mondial, elle a ajusté sa position par rapport à 2023, lorsqu’elle avait prévu un pic de consommation avant 2030. Birol a également souligné un nouveau défi lié à l’essor des énergies bas carbone : l’approvisionnement en métaux critiques, dont la majorité provient de la Chine.

Le ministre britannique de l’Énergie, Ed Miliband, a de son côté mis en garde contre l’utilisation de l’énergie comme une arme géopolitique, rappelant les vulnérabilités des pays en cas de perturbations. Selon Miliband, garantir la sécurité énergétique nécessite des politiques stables et prévisibles, ainsi qu’une coopération internationale renforcée.

Trois priorités pour la sécurité énergétique

Fatih Birol a formulé trois « règles d’or » pour sécuriser l’approvisionnement énergétique mondial : diversification des sources d’énergie, prévisibilité des politiques, et coopération entre États. Ce dernier point a été particulièrement souligné dans le contexte de la crise actuelle, où les politiques énergétiques peuvent changer rapidement, créant un climat d’incertitude pour les investisseurs. L’AIE a insisté sur la nécessité d’un multilatéralisme accru pour éviter les ruptures d’approvisionnement.

L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a également salué le sommet, soulignant qu’il était positif que l’AIE se recentre sur la sécurité énergétique. Toutefois, le cartel a critiqué les scénarios de neutralité carbone de l’AIE, les jugeant irréalistes et déconnectés des enjeux de sécurité énergétique et d’accessibilité financière.

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