L’IAEA a annoncé que Rafael Grossi visiterait l’Iran les 6 et 7 mai pour rencontrer des hauts responsables iraniens. Cette visite, confirmée par un porte-parole de l’AIEA, est la première depuis mars 2023, et survient dans un climat de tensions accrues avec Israël, exacerbées par des attaques de représailles le 19 avril.
Événements associés et sécurité nucléaire
Durant son séjour, Grossi participera à la première conférence internationale sur l’énergie nucléaire à Ispahan, comme le rapporte l’agence de presse Tasnim. Ce contexte est marqué par des incidents récents où, malgré des explosions rapportées en Iran, aucun dommage n’a été constaté sur les installations nucléaires, selon des déclarations de l’IAEA.
Évolution des relations et surveillance nucléaire
La relation entre l’Iran et l’IAEA s’est dégradée depuis la dernière visite de Grossi. L’Iran a limité les inspections de l’IAEA, retiré l’accréditation d’experts et débranché des caméras de surveillance, tout en continuant d’enrichir de l’uranium à un niveau alarmant de 60%.
Implications et réactions internationales
L’enrichissement à un niveau aussi élevé place l’Iran comme le seul pays sans armes nucléaires à accumuler un tel stock d’uranium enrichi, ce qui a été souligné par Grossi en mars. Ces actions ont exacerbé les inquiétudes internationales quant à la possible fabrication de bombes atomiques par l’Iran.
Contexte global et accords nucléaires
Ces événements surviennent dans un contexte où l’accord nucléaire de 2015, le JCPOA, est en suspens suite au retrait des États-Unis sous Donald Trump en 2018 et l’échec des discussions à Vienne pour relancer l’accord en 2022.
La visite de Rafael Grossi en Iran est un moment déterminant qui pourrait influencer le cours des tensions régionales et la gestion future du programme nucléaire iranien.