La société française Viridien a annoncé le lancement d’un nouveau programme de retraitement sismique multi-clients sur le bloc 22 situé au large de l’Angola. Ce projet, couvrant une superficie de 4 300 kilomètres carrés, vise à fournir des données actualisées aux opérateurs en amont du prochain cycle de licences prévu par les autorités angolaises. Les premiers résultats accélérés sont attendus au premier trimestre 2026, tandis que les livrables finaux devraient être disponibles entre le troisième et le quatrième trimestre 2026.
Des technologies propriétaires au service de la zone Atlantique
Le retraitement sera réalisé à l’aide des technologies propriétaires les plus récentes de Viridien, notamment le Time-Lag Full Waveform Inversion (FWI), le Q-FWI, le Q-Kirchhoff, ainsi que des techniques avancées de déghosting et de suppression des multiples. Le bloc 22 se situe dans une zone à fort potentiel géologique, alignée sur les structures ayant donné naissance aux champs prouvés de Cameia et Golfinho.
Cette initiative s’inscrit dans une stratégie régionale plus large de Viridien, qui détient déjà un jeu de données de 2 900 kilomètres carrés sur le bloc adjacent 20/11. Ensemble, les deux zones représentent une couverture de plus de 7 200 kilomètres carrés de données PSDM (Pre-Stack Depth Migration) à large bande. Ce périmètre permettra aux opérateurs d’effectuer des évaluations détaillées des systèmes pétroliers pré-sel et post-sel du bassin du Kwanza.
Renforcement des relations avec l’ANPG
Viridien a déclaré que ce nouveau programme reflète son engagement de long terme en Angola et renforce sa collaboration avec l’Agência Nacional de Petróleo, Gás e Biocombustíveis (ANPG). L’entreprise a souligné la valeur ajoutée que représente cette base de données modernisée pour les opérateurs souhaitant sécuriser des blocs lors du prochain appel d’offres.
Selon le directeur Earth Data de Viridien, la qualité des données collectées et retraitées offrira aux industriels des éléments déterminants pour optimiser leur stratégie d’exploration dans cette zone encore peu exploitée. Le bassin du Kwanza reste considéré comme l’une des régions offshore les plus prometteuses du littoral Atlantique sud, en particulier pour les plays pré-salifères.