Viridien, société spécialisée dans les technologies numériques et les données géoscientifiques, a annoncé avec son partenaire TGS le lancement de la première phase du projet Megabar Extension dans le bassin de Barreirinhas, au large du nord du Brésil. Le projet comprend l’acquisition de 5 300 km² de données sismiques 3D dans une zone considérée comme géologiquement prometteuse, mais dépourvue jusqu’à présent de données tridimensionnelles.
Un potentiel géologique encore inexploité
Le bassin de Barreirinhas est situé à proximité des bassins de Guyana et du Suriname, où plusieurs découvertes majeures ont été réalisées ces dernières années. L’intérêt croissant des compagnies pétrolières internationales pour cette région est soutenu par les résultats de la 5e offre permanente de concessions organisée par les autorités brésiliennes. Le projet Megabar Extension intervient dans ce contexte de dynamisme accru autour de la marge équatoriale brésilienne.
TGS assurera l’acquisition des données sismiques à l’aide du navire Ramform Tethys, conçu spécialement pour ce type de missions et équipé de la technologie GeoStreamer®. Les opérations en mer ont commencé début septembre et devraient s’achever d’ici fin novembre.
Technologie d’imagerie avancée et calendrier de livraison
Viridien prendra en charge l’imagerie des données à l’aide de ses solutions propriétaires d’inversion de forme d’onde complète avec décalage temporel (TL-FWI) et de migration en temps inverse (RTM). Ces méthodes visent à améliorer la compréhension géologique de la zone étudiée, à affiner les évaluations de potentiel et à réduire les incertitudes liées à l’exploration.
Les premiers résultats d’imagerie sont attendus au troisième trimestre 2026, tandis que les données finales seront disponibles au premier trimestre 2027. Selon les deux entreprises, ce projet fournira aux opérateurs un avantage précoce dans une zone encore peu explorée, dans la perspective de futurs appels d’offres.
Un projet soutenu par l’industrie
Le projet Megabar Extension bénéficie d’un financement direct du secteur, sans subvention publique annoncée. Il s’inscrit dans la stratégie des deux entreprises de développer une couverture sismique étendue sur la marge équatoriale, en réponse à la demande croissante de données de haute résolution pour orienter les investissements en exploration.