Le géant français du BTP Vinci a annoncé lundi avoir obtenu deux contrats d’un montant d’un milliard d’euros au total pour deux lignes à haute tension au Brésil, dont le plus important est assorti d’une période d’exploitation et de maintenance de 30 ans.
Signés par la filiale Cobra IS, rachetée en 2021 au groupe espagnol ACS, ces contrats portent sur la conception et la construction de plus de 2.000 km de lignes de transmissions et de plusieurs stations, dont plus de la moitié dans l’Etat du Minas Gerais, près de Sao Paulo.
L’un de ces contrats porte également sur l’exploitation et la maintenance pendant 30 ans de 1.080 km de ligne, pour 3,48 milliards de rials, soit 670 millions d’euros, selon un communiqué.
Les travaux qui mobiliseront “plus de 5.000 employés” devraient s’achever fin 2027, précise le groupe.
Dans le même Etat, mais dans la région d’Espirito Santo, 4.900 employés de Vinci construiront, également d’ici fin à la fin 2027, 980 km de lignes pour 2,0 milliards de rials (386 millions d’euros).
L’international pèse désormais pour plus de la moitié dans l’activité de Vinci, qui a réalisé au premier semestre un bénéfice net de 1,9 milliard d’euros, supérieur à l’avant-pandémie de Covid-19 et plus que doublé par rapport à 2021, sur fond de croissance de 26% du chiffre d’affaires, à 28,5 milliards d’euros.
L’acquisition de Cobra IS, qui a déjà installé “environ 32.000 km de lignes électriques” au Brésil en 20 ans, représentait “un peu moins de la moitié” de cette croissance des ventes, avait expliqué le groupe fin juillet, lors de la présentation de ses résultats.
Le groupe s’attendait alors à un résultat net 2022 supérieur à son niveau de 2019.