Le 18 janvier, Veolia est officiellement devenu propriétaire de Suez au terme d’une opération à 13 milliards d’euros. Ce rachat permet au numéro un mondial de l’eau et des déchets de passer de 180 000 à 230 000 salariés et voit son chiffre d’affaires augmenter de 10 milliards d’euros.
Un long processus
Après 17 mois, Veolia, dont l’ambition est de devenir leader dans la transition écologique, achève le rachat de son ex-concurrent Suez spécialisé dans la gestion de l’eau et des déchets.
Afin de garantir le maintien d’une concurrence saine dans les services à l’environnement, la Commission européenne demande à Veolia de céder une partie des actifs de Suez, en particulier ceux concernant la gestion de l’eau.
Pour répondre à ces exigences Veolia cède “nouveau Suez”, soit concrètement les activités Eau et Recyclage France de Suez à un Consortium privé composé du français Méridiam, de l’américain GIP (35 % chacun) ainsi que de la Caisse des dépôts/CNP Assurances.
Une victoire pour Veolia qui se veut rassurante
La cession du “Nouveau Suez” permet la création d’une nouvelle compagnie qui, bien que plus réduite que Suez, représente encore un chiffre d’affaires de 7 milliards d’euros pour 35 000 employés.
Veolia de son côté consolide sa position de compagnie leader dans la transition écologique. Elle conserve dans son opération de rachat 60 % des actifs de Suez passant de 180 000 employés à 230 000 et de 27 à 37 milliards d’heures de chiffre d’affaires.
Conscients de l’intérêt porté par la Commission européenne et les autres acteurs politiques à cette vaste opération, Veolia et le Consortium, nouveau détenteur du “Nouveau Suez”, ont également garanti la stabilité des emplois sur une durée de 5 ans.