Vent contraire en Charente-Maritime pour un parc éolien

En Charente-Maritime, un nouveau projet éolien offshore fait débat. La commission du débat publique a été saisie, un compte-rendu des débats doit être publié dans moins de 10 jours.

Partager:

Toute l'actualité de l'énergie en continu

Abonnement annuel

8.25$/mois*

*facturé annuellement à 99 $ la première année, puis 149$/an

Accès illimité • Archives incluses • Facture pro

AUTRES ACCES

Abonnement mensuel

Accès illimité • Archives incluses pendant 1 mois

5.2$/mois*
puis 14.90$ les mois suivant

COMPTE GRATUIT​

3 articles offerts par mois

GRATUIT

*Les prix affichés sont entendus HT, TVA variable en fonction de votre localité ou de votre statut professionnel

Depuis 2021 : 35 000 articles • +150 analyses/sem.

Déjà riche – voire « envahie » pour certains – par des dizaines d’éoliennes sur la terre ferme, la Charente-Maritime voit d’un œil méfiant le projet, à l’horizon 2030, d’un parc en pleine mer au large de l’île d’Oléron.

Lorsque le comité interministériel de la mer a décidé en janvier 2021 de saisir la commission du débat public, le projet portait sur un parc d’une puissance de 500 à 1000 MW, sur une zone de 320 km2 à une dizaine de km en mer au sud-ouest de l’île d’Oléron. Soit de 50 à 80 éoliennes.

Un projet controversé en Charente-Maritime

Finalement, lorsque le débat public s’est ouvert en septembre dernier, l’État a proposé un second parc, d’une puissance de 1.000 MW, poussant l’emprise en mer à 743 km2 à une trentaine de km au large des îles de Ré et d’Oléron.

En 2016, avant son lancement, ce projet était espéré au niveau local, avec la promesse d’une petite centaine d’emplois créés. Mais à cette époque, il évoquait une emprise de 120 km2 seulement. Mais son extension, au vu des projets du gouvernement d’accélérer la transition énergétique avec l’éolien en mer, et sa localisation, effrayent désormais les collectivités.

D’autant qu’avec 131 éoliennes sur la terre ferme – près de 350 si tous les projets aboutissent – les campagnes du département sont « envahies » par l’éolien, fulmine Michel Broncard, président de l’association Vent de colère.

À moins de 10 jours du compte-rendu des débats, seule la communauté d’agglomération de La Rochelle s’est montrée favorable au parc en mer, arguant de la nécessaire contribution des territoires à la préservation du climat mais assortie de recommandations, garanties pour l’environnement, etc.

L’association Ré Avenir, dédiée aux enjeux climatiques sur l’île de Ré, le défend mais remanié, pour un « parc installé à environ 40 km des côtes et à 70 m de profondeur », plaide sa présidente Isabelle Vétois.

En revanche, c’est non pour la communauté de communes de l’île de Ré, « non, mais » pour Oléron, selon son président Michel Parent, « ce n’est pas un refus brutal mais un refus du dossier actuel dans le Parc naturel ».

Une « zone industrielle éolienne »

Car ce territoire marin est très protégé, dans des zones de protection ZPS et ZSC pour ses oiseaux, sa faune et sa flore. Le futur parc, classé zone Natura 2000 depuis 2009, fait aussi partie intégrante du Parc naturel marin des estuaires de la Gironde et de la mer des Pertuis, qui court de la Gironde à la Vendée.

« Depuis la création de la première réserve naturelle nationale en 1976, la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO) travaille pour protéger ces lieux », s’étrangle le Rétais Dominique Chevillon.

Vice-président de la LPO, il rappelle que « l’État nous en a confié la gestion. Et là, il change complètement de doctrine pour proposer une zone industrielle éolienne marine en plein milieu ! En plein sur une voie migratoire des oiseaux d’une importance européenne ! Alors même que la zone des pertuis charentais est une nurserie pour les poissons ! ».

Un collectif NEMO (Non à l’Eolien Marin à Oléron) a lancé une pétition pour dénoncer ces « éoliennes géantes (4 fois la hauteur du phare de Cordouan, 50 m de plus que la Tour Montparnasse) ».

Pour les pêcheurs aussi, la zone projetée est « une zone privilégiée de travail située quasiment pile devant la Cotinière, le plus gros port de pêche de Charente-Maritime », affirme au quotidien Sud Ouest Philippe Micheau, le président du comité départemental des pêches.

Les pêcheurs redoutent l’interdiction définitive d’y jeter leurs filets. « Ce n’est pas aux pêcheurs de s’adapter au parc éolien, mais au parc de s’adapter à nous », dit-il encore.

Le Conseil départemental pour sa part « refuse le débat en l’état+ », dit l’élu DVD Jean Prou, président du Parc naturel marin, « on veut que l’État présente un projet précis, avec le nombre d’hélices, leur emplacement, la technologie retenue et que soient réellement mesurés les impacts environnementaux ».

La demande mondiale de cuivre devrait croître de 24% d’ici 2035

L’essor des centres de données, l’électrification, l’industrialisation asiatique et la dépense militaire redessinent les dynamiques du marché mondial du cuivre, alors que l’insuffisance des investissements miniers pourrait aggraver la volatilité des prix.

Exolum investit £4,5mn dans un site de mélange SAF indépendant au Royaume-Uni

Le logisticien énergétique Exolum lance le premier site britannique indépendant de mélange de carburant d’aviation durable, soutenant l’essor d’un réseau national pour alimenter jusqu’à 65 000 vols par an avec du SAF.

La filière des biocarburants rejette une hausse fiscale jugée brutale

Les acteurs français des biocarburants dénoncent une augmentation de fiscalité sur le B100 et l’E85, annoncée dans le projet de loi de finances 2026, qu’ils estiment menaçante pour leurs revenus et l’équilibre industriel des territoires.
en_1140151025540

Brésil, Inde, Italie et Japon fixent un objectif réglementaire pour les combustibles durables

À l’approche de la COP30, quatre grandes économies s’engagent à encadrer par des mesures réglementaires la hausse de la production et de la consommation de combustibles durables d’ici 2035.

Le gouvernement français prévoit la fin des avantages fiscaux sur les biocarburants B100 et E85

Le projet de budget 2026 propose de supprimer les dispositifs fiscaux favorables aux carburants B100 et E85, provoquant l’opposition des syndicats agricoles qui redoutent un impact économique sur la filière agrocarburants.

Les compagnies aériennes européennes pressent Bruxelles face à la pénurie de carburants durables

Airlines for Europe alerte sur l’insuffisance de production de carburants durables en Europe et demande un report des obligations réglementaires si la Commission européenne ne réagit pas rapidement.
en_1140141036540

Moeve intègre la plateforme Avelia de Shell pour développer le carburant aviation durable

Le producteur espagnol Moeve devient le premier fournisseur externe de carburant aviation durable à rejoindre Avelia, la plateforme de Shell conçue pour accroître l’adoption de ce carburant à faible intensité carbone.

LIFT finalise une année complète d’études environnementales pour son projet de lithium à Yellowknife

LIFT Power a terminé la première phase des études de référence pour le projet de lithium de Yellowknife, une étape indispensable pour l’obtention des permis et la planification minière à long terme.

Les importations d’huiles usagées multipliées par 20 sous la pression des biocarburants

La demande mondiale de biocarburants stimule une hausse spectaculaire des importations d’huiles usagées en Europe et aux États-Unis, mettant à rude épreuve l’approvisionnement mondial en matières premières selon l’Agence internationale de l’énergie.
en_1140101089540

Les stocks de distillats de Singapour dépassent les 10 millions de barils

Les stocks de gazole et de kérosène à Singapour ont atteint un sommet de trois mois après un net ralentissement des exportations hebdomadaires, soutenu par une hausse marquée des importations venues d’Asie du Nord-Est.

Alkagesta lance à Genève un desk de biocarburants pour renforcer ses investissements

Le négociant Alkagesta ouvre un nouveau desk de trading de biocarburants à Genève, ciblant la croissance européenne du secteur et consolidant ses investissements dans les énergies alternatives.

L’Indonésie approuve un taux obligatoire de 10 % de bioéthanol dans l’essence

Le gouvernement indonésien prévoit d’imposer une teneur de 10 % de bioéthanol dans l’essence afin de réduire les importations de carburant et stimuler l'industrie locale de l’éthanol.
en_114071069540

European Union delays climate commitments amid political tensions

The European Union postpones the launch of negotiations on its 2040 climate target amid internal deadlocks and mounting geopolitical pressure.

Ecoplanta : Le projet de Repsol franchit un jalon clé pour la production de méthanol à partir de déchets

Repsol a validé la décision finale d'investissement pour le projet Ecoplanta en Espagne. Ce projet innovant, qui utilise la technologie d'Enerkem, vise à transformer des déchets municipaux non recyclables en méthanol, une étape vers la décarbonation industrielle.

La France Intensifie le Déploiement de l’Éolien Offshore d’ici 2035 et 2050

Le gouvernement français dévoile sa stratégie pour augmenter la capacité éolienne en mer, visant 18 GW d'ici 2035 et 45 GW en 2050, à travers un appel d'offres ambitieux couvrant toutes les façades maritimes.
en_1140999944540

Économie des Projets de Schiste : Hausse des Coûts de Production Pétrolière

La hausse continue des coûts de développement des projets pétroliers upstream met à l'épreuve la viabilité économique des nouvelles productions de pétrole. Une étude récente de Rystad Energy révèle une augmentation des coûts de breakeven, tout en restant inférieurs aux prix actuels du pétrole.

Avjet Holding condamnée à 200 000 dollars d’amende pour déversement de pétrole au Québec

Avjet Holding inc. a été condamnée par la Cour du Québec à verser 200 000 dollars pour avoir enfreint la Loi canadienne sur la protection de l'environnement à la suite d'un déversement de 4 900 litres de produit pétrolier en janvier 2023.

TotalEnergies engage 10,5 milliards USD pour le premier projet offshore du Suriname

TotalEnergies et APA Corporation développent le bloc 58 au Suriname pour un montant de 10,5 milliards USD. Le projet inclut une capacité de production de 220 000 barils par jour et devrait générer des revenus importants pour l’État surinamais.
en_1140300948540

L’OPEC réduit ses prévisions de demande face à la hausse de la production rivale

L'OPEC révise à la baisse ses prévisions de demande de pétrole pour 2024 et 2025, en raison d'une faible croissance économique et de l'augmentation de l'offre de ses concurrents.

Toute l'actualité de l'énergie en continu

Abonnement annuel

8.25$/mois*

*facturé annuellement à 99 $ la première année, puis 149$/an

Accès illimité • Archives incluses • Facture pro

Abonnement mensuel​

Accès illimité • Archives incluses pendant 1 mois

5.2$/mois*
puis 14.90$ les mois suivant

*Les prix affichés sont entendus HT, TVA variable en fonction de votre localité ou de votre statut professionnel

Depuis 2021 : 30 000 articles • +150 analyses/sem.