BASF et Vattenfall approfondissent leur partenariat dans le domaine de l’énergie renouvelable à travers l’acquisition par BASF de 49% des parts des parcs éoliens Nordlicht 1 et 2 de Vattenfall. Ce projet, sans subventions étatiques, sera le plus grand projet de ferme éolienne offshore en cours de réalisation par Vattenfall à ce jour.
Implications énergétiques pour Vattenfall et BASF
Vattenfall, chargé du développement et de la construction des sites Nordlicht, prévoit d’utiliser sa part de la production électrique future pour fournir de l’électricité sans fossile à ses clients en Allemagne. De son côté, BASF utilisera ses 49% de l’électricité produite pour alimenter ses sites de production chimique en Europe, notamment à Ludwigshafen.
Impact stratégique et objectifs environnementaux
Martin Brudermüller, président du directoire de BASF, souligne que cet investissement dans Nordlicht 1 et 2 fournira l’énergie renouvelable nécessaire pour les prochaines étapes de la transformation de BASF en Europe, notamment pour atteindre l’objectif de réduction de 25% des émissions de gaz à effet de serre de scopes 1 et 2 d’ici 2030 par rapport à 2018. Anna Borg, PDG de Vattenfall, ajoute que l’énergie éolienne offshore est un contributeur clé à la transition énergétique en Europe et joue un rôle crucial dans la transformation des industries européennes tout en renforçant la compétitivité.
Le parc éolien Nordlicht, situé à 85 kilomètres au nord de l’île de Borkum dans la Mer du Nord, comprend deux sites séparés : Nordlicht 1 avec une capacité d’environ 980 mégawatts et Nordlicht 2 avec environ 630 mégawatts. Une fois pleinement opérationnels, les parcs éoliens devraient produire environ 6 térawattheures (TWh) par an, ce qui équivaut à la consommation électrique de 1,6 million de foyers allemands. La décision finale d’investissement est prévue pour 2025, avec un début de construction envisagé en 2026 et une mise en service complète attendue pour 2028.