Chez Vattenfall, les énergies fossiles ne représentent plus que le quart de son activité. Malgré les inquiétudes sur les rendements des énergies vertes, l’entreprise déclare faire front et rester compétitif.
Vattenfall optimiste
Interrogée en interne sur la crise énergétique, la présidente de Vattenfall s’est déclarée très optimiste pour son entreprise. Depuis janvier, les cours de l’énergie se sont envolés. En cause, la hausse des prix du carbone, la volatilité des cours du gaz et un rendement insuffisant des renouvelables.
Cependant, Vattenfall affiche des prix en baisse dans les pays nordiques. Sa dépendance limitée aux fossiles associée à son équilibrage des prix par rapport à la demande a porté ses fruits.
Restructuration des actifs
Malgré l’instabilité ambiante, l’entreprise est parvenue à consolider son bilan par une restructuration de ses actifs. L’entreprise s’est séparé de sa branche allemande et réduit sa participation aux Pays-Bas pour réinvestir dans de nouveaux projets.
En l’état, les résultats de ses opérations sont positifs pour Vattenfall. L’entreprise enregistre un bénéfice de 4,2 milliards d’euros cette année dont 1,82 au troisième semestre. En septembre Vattenfall inaugurait le plus grand parc éolien offshore de Scandinavie qui répondra à 16% des besoins du Danemark.
Alors que les fournisseurs d’électricité britannique subissent les faibles rendements de l’éolien en mer, Vattenfall affiche des résultats positifs.
Décarbonation accélérée de ses activités depuis 2016
«Nous avons vu le début d’une transition d’une ampleur record qui n’est pas seulement nécessaire; elle est aussi pleine d’opportunités» Anna Borg, PDG de Vattenfall.
Depuis 2016 l’entreprise s’est lancé dans une décarbonation accélérée de son activité. Environ 75% de sa production dépend des énergies renouvelables. Malgré des rendements plus faibles en 2021 Anna Borg affiche son optimisme. À l’approche de la COP26, Vattenfall veut montrer que la transition écologique est une opportunité avant d’être une nécessité.