Une Taxe inédite plombe les Énergéticiens britanniques

Les énergéticiens britanniques s'inquiètent d'une possible taxe sur les profits exceptionnels. Celle-ci prélèverait un impôt sur les bénéfices importants acquis grâce à la hausse des prix des hydrocarbures afin de les redistribuer aux ménages britanniques. Toutefois, certains craignent que cela puisse constituer un frein à l'investissement.

Partager:

Les articles d'energynews.pro en intégralité à partir de 4.90$/mois sans engament

30 000 articles déjà publiés depuis 2021.
150 nouvelles analyses chaque semaine pour décrypter les marchés.

Digital PRO access MENSUEL

Accès immédiat — 4.90$/mois*

sans engagement - annulable à tout moment, activation en 2 minutes

*Tarif indiqué HT applicable pendant 1 mois d’abonnement sans engagement, puis révisé à 14.90 $/mois à partir du 2ᵉ mois.

Digital PRO access annuel

Accès immédiat — 99$/an*

Pour accéder à tout energynews.pro sans aucune limite

*Tarif indiqué HT applicable pendant 1 an d’abonnement, puis révisé à 149,00 $/mois à partir de la 2ᵉ année.

Les énergéticiens britanniques chutaient mardi en Bourse, plombés par la perspective qui semblait se préciser d’une taxe sur les profits exceptionnels réclamée depuis des semaines par l’opposition britannique, les syndicats et ONG pour aider les ménages face à l’inflation. Le Chancelier de l’Échiquier britannique, Rishi Sunak, a assuré à plusieurs reprises qu’il n’écartait aucune option, tout en se disant opposé à la mise en œuvre d’un tel impôt qui risquerait, selon lui, de freiner l’investissement des entreprises du secteur.

Une taxe sur les profits exceptionnels

Ses services seraient en train de réfléchir à la possibilité de taxer, outre les géants pétroliers et gazier, les producteurs d’électricité, a affirmé lundi en fin de journée le Financial Times, citant une source du gouvernement: “les prix élevés du gaz ont conduit à des bénéfices exceptionnels assez substantiels pour toute la production d’électricité”. Conséquence sur la place londonienne, les énergéticiens Drax (-16,15% à 680,84 pence), SSE (-8,97% à 1.744,50 pence), et Centrica (-11,90% à 78,94 pence) dévissaient mardi vers 10H40 GMT. Les géants pétroliers baissaient, mais plus modérément: BP perdait 1,62% à 421,85 pence et Shell 1,13% à 2.360,50 – ce dernier avait suspendu mardi son assemblée générale, perturbée par des militants climatiques.

Les appels se sont multipliés dernièrement au Royaume-Uni demandant au gouvernement de taxer les bénéfices mirobolants du secteur, qui ont bénéficié de la flambée des cours du pétrole et gaz, pour aider davantage les ménages britanniques les plus touchés par la crise du coût de la vie, notamment l’envolée des prix de l’énergie. D’autant que la crise du coût de la vie commence à peser sérieusement sur l’activité britannique, selon l’indice Flash Composite publié mardi par S&P Global.

Ce baromètre avancé de la croissance a dévissé en mai à son plus bas niveau depuis le confinement de l’hiver 2021, à 51,8 points, “alors que les pressions inflationnistes qui augmentent et l’incertitude géopolitique en hausse ont pesé sur la demande des consommateurs”. Le lobby OEUK, qui représente l’industrie des énergies offshore au Royaume-Uni, a prévenu de son côté qu’une taxe exceptionnelle pourrait détourner vers d’autres pays “des milliards de livres d’investissements visant à construire l’infrastructure énergétique” nécessaire au pays pour atteindre la neutralité carbone.

Une mesure encore en discussion

Interrogé mardi par l’AFP, le Trésor britannique ne confirmait pas l’hypothèse d’une taxe exceptionnelle, tout en rappelant que rien n’était exclu. Le gouvernement souligne aussi qu’il a dédié 22 milliards de livres à des aides aux plus modestes face à l’inflation, un montant régulièrement dénoncé comme bien trop faible par ses opposants. L’exécutif doit annoncer prochainement de nouvelles mesures d’aides, a assuré lundi le Premier ministre Boris Johnson, sans plus de détail. La pression sur le gouvernement se renforce mardi par la publication de chiffres meilleurs que prévus de l’emprunt public britannique pour le mois d’avril, qui diminue après les sommets atteints avec la pandémie. L’emprunt net du secteur public a été de 18,6 milliards de livres le mois dernier, en baisse sur un an, mais toujours 7,9 milliards supérieur à la même période en 2019, avant la pandémie, selon l’Office national des statistiques (ONS).

Nouvelle panne du réseau électrique nigérian entraîne des coupures massives dans le pays

Une défaillance soudaine sur le réseau national a interrompu l’alimentation en électricité de plusieurs régions du Nigeria, relançant les interrogations sur la stabilité du système de transport électrique.

Le Guyana veut durcir le cadre contractuel pour l’exploitation pétrolière

Réélu à la tête de l’État, le président Irfaan Ali annonce des accords de production plus contraignants pour les compagnies pétrolières, avec l’objectif d’augmenter les retombées économiques nationales.

Coal India engage 5 GW de projets solaires et éoliens à l’échelle nationale

Coal India lance des appels d’offres pour développer 5 GW de capacités renouvelables, répartis entre le solaire et l’éolien, dans le cadre de sa stratégie énergétique à long terme.
en_114070920254540

Les services publics américains projettent 147 GW de nouvelles charges électriques

Les services publics aux États-Unis anticipent une hausse rapide des charges à forte intensité, visant 147 GW de nouvelles capacités d'ici 2035, avec un déplacement stratégique vers les marchés déréglementés.

France: RTE ouvre le débat public sur 100 milliards d’euros pour le réseau électrique

La France engage une concertation nationale autour du plan de RTE visant 100 milliards d’euros d’investissements d’ici 2040 pour moderniser le réseau de transport d’électricité haute tension.

La Californie accélère les permis pour capter les crédits fiscaux fédéraux

Le gouverneur Gavin Newsom ordonne une mobilisation des agences californiennes pour sécuriser les crédits de l’Inflation Reduction Act avant leur expiration, en ciblant les projets énergétiques prêts à entrer en construction.
en_114030952540

L’industrie allemande alerte sur un fardeau énergétique de €5.4tn d’ici 2049

La transition énergétique allemande pourrait coûter jusqu’à €5.4tn ($6.3tn) d’ici 2049, selon la principale organisation industrielle, qui pointe un risque pour la compétitivité nationale.

Les coupures d’électricité plongent les commerces iraniens dans une crise opérationnelle durable

Face aux délestages imposés par les autorités, les petites entreprises en Iran enregistrent des pertes croissantes, sur fond de sécheresse, de pénurie de carburant et de pression sur le réseau électrique national.

T Plus maintiendra sa production électrique à 57,6 TWh en 2025

Le groupe russe T Plus prévoit de stabiliser sa production d’électricité à 57,6 TWh en 2025, malgré un recul observé au premier semestre, selon les déclarations de son directeur général Pavel Snikkars.
en_114030934540

La régulation française de l’énergie corrige dix affirmations publiques sur les coûts et la production

En France, la Commission de régulation de l’énergie publie une mise au point sur dix affirmations relayées durant l’été, rectifiant plusieurs données concernant les tarifs, la production et les investissements dans le secteur électrique.

Des dizaines de scientifiques dénoncent un rapport climatique jugé biaisé par le département américain de l’énergie

Un collectif de 85 chercheurs conteste la validité scientifique du rapport climatique publié par le département de l’Énergie des États-Unis, en soulignant des méthodes jugées partiales et l’absence de relecture indépendante.

Cinq nouveaux projets obtiennent le statut CB RES et rejoignent la liste de la Commission

Cinq projets d’infrastructure énergétique viennent d’être intégrés à la liste des projets renouvelables transfrontaliers, les rendant éligibles à un soutien financier dans le cadre du programme CEF Energy.
en_11401092046540

La Tanzanie mise sur le gaz naturel comprimé pour réduire ses importations pétrolières

Le gouvernement tanzanien lance une concertation nationale pour accélérer le déploiement du gaz naturel comprimé, mobilisant financements publics et privés afin de sécuriser l’approvisionnement énergétique et diminuer les coûts du carburant.

Le Koweït lance les appels d’offres pour un projet énergétique et hydraulique de 1,8GW

Le gouvernement koweïtien a invité trois consortiums internationaux à soumettre leurs offres pour la première phase du projet Al Khairan, combinant production d’électricité et dessalement.

La NNPC Ltd maintient la raffinerie de Port Harcourt et mise sur sa réhabilitation

La compagnie pétrolière publique nigériane abandonne le projet de cession de la raffinerie de Port Harcourt et confirme sa volonté de poursuivre un programme de maintenance malgré des coûts d’exploitation élevés.
en_11401092051540

Crise politique en France : la feuille de route énergétique menacée d’un nouveau report

La publication du décret de la Programmation pluriannuelle de l’énergie, attendue depuis deux ans, est compromise par les tensions politiques internes, mettant en péril les investissements stratégiques dans le nucléaire et les renouvelables.

L’EIA reporte plusieurs rapports clés après une réduction de 30 % de ses effectifs

L’Agence américaine d’information sur l’énergie reprogramme ou abandonne plusieurs publications, affectant la disponibilité de données critiques pour les marchés pétrolier, gazier et des énergies renouvelables.

Le Brésil démantèle un réseau criminel de 52 milliards BRL dans les carburants

Les autorités brésiliennes ont lancé une vaste opération ciblant un système de blanchiment lié au secteur des carburants, impliquant des fonds d’investissement, des fintechs et plus de 1 000 stations-services à travers le pays.
en_11403008282540

Le gaz naturel et le solaire bénéficient d’un large soutien aux États-Unis

Une étude nationale du cabinet Davies Group révèle que les Américains soutiennent massivement le développement simultané des énergies renouvelables et fossiles, avec un appui marqué pour le gaz naturel et l’énergie solaire.

Séoul impose une réduction de 25 % des capacités pétrochimiques pour stabiliser le secteur

Le gouvernement sud-coréen contraint dix groupes pétrochimiques à réduire jusqu’à 3,7 millions de tonnes de vapocraquage par an, assortissant ses aides financières et fiscales à des restructurations rapides et documentées.

Connectez-vous pour lire cet article

Vous aurez également accès à une sélection de nos meilleurs contenus.

ou

Passez en illimité grâce à notre offre annuelle:
99$ la 1ère année, puis 199$ /an.