Un dépôt de carburant situé dans le village de Stalnoy Kon, dans la région d’Oryol en Russie, a été ciblé par une nouvelle attaque de drone le 22 décembre. Cette frappe, impliquant 20 appareils, a ravivé les préoccupations concernant la vulnérabilité des infrastructures énergétiques russes face aux tensions géopolitiques.
Une région stratégique sous pression
Le dépôt, géré par le réseau Transneft, joue un rôle crucial dans l’acheminement de carburant pour plusieurs centres régionaux. Selon le gouverneur de la région, Andrey Klychkov, l’incendie déclenché par cette attaque a été rapidement maîtrisé par les pompiers, minimisant l’impact sur l’approvisionnement local.
Situé à moins de 200 kilomètres de la frontière ukrainienne, Stalnoy Kon a été la cible d’une série d’attaques visant à perturber les capacités logistiques de la Russie. Une précédente frappe sur le même site, le 14 décembre, avait causé un incendie durant plus de 12 heures.
Des infrastructures critiques ciblées
Les attaques ne se limitent pas à la région d’Oryol. La ville de Kazan, située à 1 000 kilomètres de la frontière ukrainienne, a également subi des frappes de drones. Les autorités locales, dirigées par Rustam Minnikhanov, ont confirmé que des installations industrielles et des bâtiments résidentiels avaient été touchés.
Les récentes frappes démontrent une portée accrue des drones ukrainiens, qui visent désormais des installations majeures telles que des raffineries de pétrole situées jusqu’à Moscou.
Un impact économique et stratégique
Ces attaques révèlent une intensification des tactiques ukrainiennes, qui ciblent des infrastructures énergétiques pour fragiliser l’économie et les capacités militaires russes. En décembre, une attaque similaire avait touché la raffinerie de Novoshakhtinsky, interrompant temporairement sa production.
En réponse, la Russie renforce ses systèmes de défense, mais la récurrence de ces frappes met en lumière des vulnérabilités persistantes dans la protection de ses infrastructures énergétiques stratégiques.