La pose de la première pierre d’une usine de production d’éoliennes et de systèmes de stockage d’énergie à Khorgos, au Kazakhstan, marque une nouvelle étape dans le développement des infrastructures énergétiques du pays. Avec un investissement de 40 millions de dollars, ce projet devrait transformer le paysage énergétique local et renforcer les capacités industrielles du Kazakhstan.
L’usine, dont l’ouverture est prévue au troisième trimestre de 2026, disposera d’une capacité annuelle de production de 2 GW d’éoliennes, soit environ 250 unités, et de 1 GWh de systèmes de stockage, soit 100 unités. Alors que 60 % de la production sera destinée au marché intérieur, 40 % seront exportés vers l’Asie centrale et le Caucase, consolidant ainsi la position régionale du Kazakhstan dans les énergies renouvelables.
Des enjeux économiques et industriels majeurs
Ce projet, développé en partenariat avec Kazakhstan Utility Systems LLP, souligne l’importance croissante des énergies renouvelables dans la stratégie industrielle du pays. Il prévoit la création de plus de 3 000 emplois, dont 300 directement liés à la production. Une telle initiative renforce la dynamique industrielle locale et limite la dépendance aux importations technologiques dans un secteur clé.
L’intégration de la chaîne de valeur sur le territoire kazakh réduit non seulement les coûts logistiques mais répond également aux objectifs de modernisation industrielle fixés par le gouvernement.
Un projet aux implications politiques stratégiques
Le développement de cette usine reflète également des objectifs politiques plus vastes. En s’engageant dans la production locale d’équipements pour les énergies renouvelables, le Kazakhstan cherche à renforcer son autonomie énergétique tout en jouant un rôle plus actif sur la scène internationale.
Le partenariat avec des entreprises internationales illustre aussi l’ouverture du pays à des technologies avancées et à des investissements étrangers, éléments indispensables à l’atteinte de la neutralité carbone d’ici 2060. Ce projet s’inscrit dans une politique énergétique visant à attirer de nouveaux capitaux tout en soutenant des initiatives alignées avec les objectifs climatiques globaux.
Formation et transfert de compétences
Un autre aspect central de ce projet réside dans le développement des compétences locales. Des programmes de formation, en collaboration avec des universités locales, permettront de transférer les savoir-faire technologiques nécessaires à l’entretien et à l’exploitation de ces infrastructures. Cela contribuera à renforcer le tissu économique et professionnel du pays tout en préparant les talents locaux à répondre aux futurs besoins de l’industrie énergétique.