Un OPEC+ Unifié pour Stabiliser le Marché Pétrolier Déclare le Ministre des Émirats Arabes Unis

Le ministre des Énergies des Émirats arabes unis, Suhail al-Mazrouei, réaffirme l'unité d'OPEC+ dans sa volonté de stabiliser le marché pétrolier mondial lors du forum des marchés énergétiques du Golfe.

Partager:

Toute l'actualité de l'énergie en continu

Abonnement annuel

8.25$/mois*

*facturé annuellement à 99 $ la première année, puis 149$/an

Accès illimité • Archives incluses • Facture pro

AUTRES ACCES

Abonnement mensuel

Accès illimité • Archives incluses pendant 1 mois

5.2$/mois*
puis 14.90$ les mois suivant

COMPTE GRATUIT​

3 articles offerts par mois

GRATUIT

*Les prix affichés sont entendus HT, TVA variable en fonction de votre localité ou de votre statut professionnel

Depuis 2021 : 35 000 articles • +150 analyses/sem.

OPEC+ demeure fermement engagé à stabiliser le marché pétrolier mondial, a déclaré Suhail al-Mazrouei, ministre des Énergies des Émirats arabes unis (EAU), lors du Gulf Intelligence Energy Markets Forum à Fujairah. Cette déclaration survient alors que le comité consultatif clé du groupe se réunit pour évaluer la conformité des membres aux quotas établis.

Les Émirats arabes unis sont l’un des 22 partenaires d’OPEC+, un consortium visant à équilibrer l’offre et la demande de pétrole afin de maintenir des prix stables. Al-Mazrouei a souligné l’importance de la cohésion au sein du groupe, déclarant : « Nous sommes 22 partenaires divers, mais notre objectif est un, qui est d’atteindre cet équilibre. » Il a ajouté que la solidarité du groupe est cruciale pour atteindre cet objectif commun.

Engagement d’OPEC+ face aux Défis du Marché

OPEC+ a déjà mis en œuvre plusieurs cycles de réductions de production, incluant une diminution volontaire de 2,2 millions de barils par jour (b/j) par huit pays, dont les EAU. Le groupe envisage de commencer à réduire progressivement cette réduction en décembre. Cependant, les prix du pétrole en baisse posent des défis importants, de nombreux prévisionnistes anticipant un surplus de l’offre sur le marché en 2025, en raison d’une croissance de la demande qui pourrait ne pas suivre l’expansion de la production des producteurs non membres d’OPEC+.

Les prix du brut restent bloqués dans les bas 70 dollars par baril, retardant une nouvelle réduction de production prévue initialement en octobre. Selon Platts, une filiale de S&P Global Commodity Insights, le Dated Brent était évalué à 75,38 dollars par baril le 1er octobre, en hausse de 3,41% sur la journée, en raison des tensions géopolitiques accrues entre Israël et l’Iran.

Réunion du Comité de Surveillance Ministériel

Le Comité de Surveillance Ministériel conjoint d’OPEC+, auquel participe Al-Mazrouei, se réunira en ligne le 2 octobre à 12h00 UTC pour évaluer la conformité des membres aux quotas et revoir les perspectives du marché. Par ailleurs, l’alliance complète se réunira à Vienne le 1er décembre pour discuter des stratégies futures.

À long terme, Al-Mazrouei prévoit une augmentation continue de la demande mondiale de pétrole et a souligné la nécessité pour l’industrie de maintenir les investissements afin de répondre aux besoins croissants du monde. Le dernier World Oil Outlook d’OPEC projette une demande atteignant 120,1 millions de b/j d’ici 2050, contre 102,2 millions de b/j en 2023, sans pic de demande prévu dans la période de prévision. L’étude indique que l’industrie devra investir environ 17,4 trillions de dollars pour répondre à cette demande.

Perspectives et Investissements Nécessaires

Cette projection contraste avec les évaluations d’autres prévisionnistes, dont l’Agence internationale de l’énergie (AIE), qui a réitéré en septembre sa vision selon laquelle la demande de pétrole atteindrait un pic avant la fin de la décennie. Al-Mazrouei a exprimé ses préoccupations quant au niveau d’investissement insuffisant pour satisfaire les exigences à moyen et long terme du monde, déclarant : « Si je suis inquiet pour une chose, c’est le niveau d’investissement que je ne vois pas venir pour satisfaire les besoins moyens à long terme du monde. »

Le ministre a également souligné l’importance des investissements non seulement en amont, mais aussi en aval, incluant les infrastructures de raffinage et de trading. « La population mondiale s’agrandit. La demande est solide. Sans investissements – pas seulement en amont, mais aussi en milieu de chaîne, dans les raffineries et le commerce – nous serons confrontés à un goulot d’étranglement, » a-t-il ajouté.

Ces déclarations mettent en lumière les défis auxquels est confrontée l’industrie pétrolière mondiale, entre la nécessité de stabiliser le marché et l’importance cruciale des investissements pour assurer une offre suffisante à long terme. OPEC+ continue de naviguer dans un environnement complexe marqué par des tensions géopolitiques et des dynamiques de marché fluctuantes, tout en s’efforçant de maintenir son influence sur le marché pétrolier mondial.

France : les factures d’électricité resteront stables en 2026 malgré la fin de l’Arenh

Le ministère de l’Économie prévoit une stabilité des tarifs réglementés en 2026 et 2027 pour 19,75 millions de foyers, malgré la suppression du dispositif Arenh et l’instauration d’un nouveau mécanisme tarifaire.

L’Union française de l’électricité publie 50 mesures pour électrifier l’économie française

La fédération du secteur électrique propose un plan complet pour réduire la dépendance aux énergies fossiles en remplaçant leur usage dans les transports, l’industrie et le logement par de l’électricité produite localement.

Le gouvernement tchèque rejette l’ETS2 et alerte sur un désavantage face à la Chine et aux États-Unis

Le nouveau ministre tchèque de l’Industrie veut bloquer le futur système européen d’échange de quotas d’émissions, estimant qu’il nuit à la compétitivité et menace l’industrie nationale face aux puissances mondiales.
en_114018191238540

Le gouvernement tchèque prépare le rachat de CEZ dans une opération à $9.6bn

Plusieurs scénarios sont à l’étude pour reprendre le contrôle de CEZ, acteur clé de l’électricité en Tchéquie, avec une opération estimée à plus de CZK200bn ($9.6bn), selon le ministre de l’Industrie.

La France reporte à 2026 la publication de sa feuille de route énergétique

Le gouvernement reporte à début 2026 la publication de la nouvelle Programmation pluriannuelle de l'énergie, freinée par des tensions politiques autour du partage entre nucléaire et renouvelables.

L’Indonésie vise $92bn pour verdir sa production électrique industrielle d’ici 2050

L’Indonésie prévoit $31bn d’investissements d’ici 2030 pour décarboner son électricité captive, mais reste entravée par sa dépendance au charbon et des incertitudes sur les financements internationaux.
en_114018181243540

Une frappe de drones coupe l’électricité à Khartoum et Port-Soudan, deux secouristes tués

Une attaque contre la station d’Al-Muqrin a paralysé une partie du réseau électrique soudanais, affectant plusieurs États et tuant deux secouristes lors d’une seconde frappe sur le site en feu.

La Bolivie met fin aux subventions sur les carburants pour contenir la crise monétaire

Le gouvernement bolivien supprime les subventions sur l’essence et le gazole, mettant un terme à un système en vigueur depuis vingt ans dans un contexte de tensions budgétaires et de raréfaction des devises.

Le régulateur polonais enquête sur des opérations suspectes avant l’annonce d’Orlen

Le gendarme financier polonais a lancé une procédure judiciaire sur des transactions douteuses liées à Energa, survenues juste avant l’annonce du projet de rachat total par Orlen.
en_114017181228540

Dalkia remporte la gestion du réseau de chaleur de Paris pour €15bn jusqu’en 2050

Le Conseil de Paris confie à Dalkia, filiale d’EDF, un contrat de €15bn sur 25 ans pour opérer le réseau de chaleur de la capitale, retiré à Engie, délégataire historique, dans un contexte politique tendu à l’approche des élections municipales.

La Norvège veut obliger ses opérateurs à se préparer à des sabotages multiples

Le régulateur norvégien de l’énergie propose une réforme imposant aux opérateurs de réseau électrique une capacité de réparation multi-sites face à des actes de sabotage simultanés, avec un surcoût annuel estimé de 100 à 300 NOK par foyer.

São Paulo pousse pour la fin de la concession d’Enel avant 2028

L’État de São Paulo a demandé la déchéance de la concession d’Enel Distribuição São Paulo, relançant les tensions entre pouvoirs locaux et régulateur fédéral sur fond d’enjeux politiques et énergétiques majeurs à trois ans de l’échéance contractuelle.
en_114017171228540

L’Arabie saoudite accorde un prêt de 60 millions USD pour le réseau électrique mauritanien

La Mauritanie obtient un financement saoudien pour construire un tronçon clé de la « ligne de l’Espoir », dans le cadre de son programme d’extension du réseau de transport d’électricité vers l’intérieur du pays.

Comment fonctionne RESourceEU, le plan européen de sécurisation des matières critiques

RESourceEU organise une intervention directe de l’Union européenne sur les matières critiques via stockpiling, achats groupés et restrictions d’export, afin de réduire la dépendance extérieure et de sécuriser les chaînes industrielles stratégiques.

La France ouvre la dernière phase de consultation de sa stratégie bas-carbone 2050

La troisième Stratégie nationale bas-carbone entre en phase finale de consultation avant son adoption en 2026, définissant la trajectoire française de réduction des émissions jusqu’en 2050 avec des objectifs sectoriels et industriels chiffrés.
en_114014141228540

Berlin relève les revenus autorisés des réseaux électriques à partir de 2029

L’Allemagne autorisera une hausse d’au moins 1,4 % des revenus de ses opérateurs de réseaux à partir de 2029, tout en renforçant les exigences d’efficacité dans un compromis destiné à débloquer les investissements sans alourdir excessivement les tarifs.

La surcapacité électrique française force une révision stratégique avant fin décembre

Face à un excédent structurel d’électricité, le gouvernement s’engage à publier une nouvelle Programmation pluriannuelle de l’énergie d’ici Noël, alors que l’alignement entre offre, demande et investissements devient un enjeu industriel et budgétaire majeur.

Les divisions sur les énergies fossiles bloquent l’adoption d’un rapport de l’ONU

Un rapport scientifique majeur du Programme des Nations unies pour l’environnement n’a pas été validé par les États membres, en raison de désaccords profonds sur les énergies fossiles et d’autres sujets sensibles.
en_114099991236540

RTE appelle à une électrification accélérée pour réduire la dépendance aux fossiles

RTE alerte sur le retard de la France dans l’électrification des usages, pourtant essentielle pour limiter les importations d’hydrocarbures et soutenir sa stratégie de réindustrialisation.

L’Inde annule 6,3 GW de connexions renouvelables, signalant un virage réglementaire

L’autorité centrale indienne a annulé 6,3 GW de connexions réseau pour projets renouvelables depuis 2022, une décision qui reflète un durcissement réglementaire et une volonté de recentrer la responsabilité sur les développeurs.

Toute l'actualité de l'énergie en continu

Abonnement annuel

8.25$/mois*

*facturé annuellement à 99 $ la première année, puis 149$/an

Accès illimité • Archives incluses • Facture pro

Abonnement mensuel​

Accès illimité • Archives incluses pendant 1 mois

5.2$/mois*
puis 14.90$ les mois suivant

*Les prix affichés sont entendus HT, TVA variable en fonction de votre localité ou de votre statut professionnel

Depuis 2021 : 30 000 articles • +150 analyses/sem.