La République tchèque dépend du gaz russe. Au vu du contexte géopolitique, le gouvernement cherche à trouver des alternatives afin de se détourner de la Russie. Ainsi, le gouvernement envisage la création d’un nouvel opérateur public. Celui-ci apportera des réponses aux défis créés par l’invasion de l’Ukraine par la Russie. De plus, il sera en charge d’assurer la sécurité énergétique du pays.
La République tchèque subit la guerre en Ukraine
La République tchèque se retrouve livrée à elle même. Elle doit faire face à de graves difficultés. De fait, le gaz russe représente pour le pays près de 100 % de son gaz actuel. Depuis l’interruption des livraisons de gaz russe en Pologne et en Bulgarie, les craintes se multiplient.
Ainsi, le gouvernement tchèque souhaite anticiper et entend agir pour garantir sa sécurité énergétique. Dans un premier temps, le gouvernement souhaite augmenter ses réserves gazières. Elles ont atteint les 40 %. Dans un second temps, la République tchèque veut mettre en place un nouvel opérateur public.
Repenser son approvisionnement en gaz
La République tchèque doit alors trouver des alternatives. Le gouvernement s’efforce de renforcer sa sécurité énergétique alors que le pays fait face, comme ailleurs, à une flambée des prix.
Ainsi, le nouveau négociant d’État serait un moyen de mieux contrôler son approvisionnement en gaz. Celui-ci deviendrait le principal fournisseur de la République tchèque. Jozef Sikela, ministre de l’industrie, explique :
« Nous travaillons à la mise en place d’un négociant d’énergie d’État. Nous voulons qu’il soit utilisé principalement pour les achats de gaz, mais peut-être aussi pour d’autres types d’énergie au fil du temps. Le négociant d’État sera en mesure de parler directement aux producteurs de gaz étrangers et de leur acheter à de meilleurs prix ».
La République tchèque, pour renflouer ses réserves, a acheté 2,4 TWh de gaz à CEZ, pour un montant total de 365 millions de dollars. Cela représente envirON 2 % de la consommation totale du pays en 2021. Si CEZ est majoritairement détenue par la République tchèque, J. Sikela affirme que le nouvel opérateur public permettrait au pays d’avoir plus de contrôle sur les réserves de gaz du pays.