La crise énergétique liée en partie au conflit ukrainien oblige les dirigeant à réfléchir sur leur futur énergétique. Ces derniers réfléchissent à trouver un équilibre entre énergie durable et souveraineté énergétique.
Stopper au maximum les émissions de CO2
Selon l’agence internationale de l’énergie, les émissions de CO2 ont atteint des sommets historiques en 2021. Cela est dû au rebond de la pandémie.
« À l’heure actuelle, rien qu’en Inde et en Chine, il est prévu de construire près de 600 centrales au charbon. Elles fonctionneront pendant trois ou quatre décennies ; elles dévasteront le bilan carbone de l’atmosphère, nous pouvons contribuer à atténuer ce phénomène en les faisant passer du charbon au gaz naturel ». A déclaré Ralph Izzo, PDG de la société américaine Public Service Entreprise Group.
Ainsi, face à l’urgence que représentent les émissions de gaz à effet de serre dans certains pays. Il est nécessaire pour les industries de se tourner vers d’autres moyens de production et d’approvisionnement.
La crise ukrainienne bouscule le secteur énergétique
Aussi, les évènements en Europe de l’Est concernant l’Ukraine et la Russie, entraînent des conséquences sur le marché. L’approvisionnement mondial en pétrole et en gaz s’est resserré et le coût des carburants s’est envolé.
Ainsi, afin de satisfaire la demande, l’Europe s’est tournée vers un approvisionnement en combustible fossile.
« Ce n’est qu’un outil de survie pour sortir de cette période d’inflation », a déclaré M. Starace lors de la conférence Reuters Global Energy Transition 2022 à New York.
Face à la crise : entre sécurité énergétique et Green Deal européen
Cette crise montre aussi les limites des états avec une telle dépendance énergétique. Les états recherchent plus de souveraineté énergétique et diversifient leur chaîne d’approvisionnement.
Néanmoins, certains experts voient dans cette crise, un tremplin pour le développement des énergies renouvelables. Si le moment est venu de se séparer de la Russie comme principal fournisseur d’énergies fossiles, c’est aussi un moyen de développer profondément les énergies renouvelables.
En outre, sur le long terme, la crise ukrainienne contribuera à stimuler la transition énergétique de l’Europe. Un abandon définitif de l’approvisionnement des combustibles fossiles se dessine.
« La véritable tendance, à la suite de la crise en Ukraine, est que nous allons assister à une accélération dans le domaine des énergies renouvelables » à déclaré, Francesco Starace.
Des solutions durables
Lors d’une conférence organisée par Reuters mercredi dernier, des responsables du secteur de l’énergie se sont réunis. Ils proposent diverses solutions pour faire face au contexte de pénurie d’approvisionnement.
Il faut planifier les changements que les Etats souhaitent mettre en place dans l’approvisionnement d’énergie. Cela permet d’anticiper et de mettre en place des investissements sur le long terme dans les bonnes infrastructures.
Parmi les solutions à court terme, l’hydrogène semble être une option intéressante. Ce dernier est notamment très intéressant dans les rouages de production des poids lourds.
De même, un certain nombre de dirigeants recommandent la mise en place d’une mesure de tarification du carbone aux États-Unis. Cela permettrait alors de favoriser des solutions plus écologiques.
Enfin, au milieu de ces crises, il semble se dessiner les premiers pas d’un progrès, vers des énergies plus propres. Cependant, le changement demande de l’engagement et de l’investissement.
Ainsi, avec un accompagnement soutenu, les états pourront ouvrir la voie aux industries et entrer dans la nouvelle ère des énergies.