Le groupe de l’Alliance du nucléaire, comprenant la France, la Bulgarie, et d’autres, exige que la Commission européenne considère le nucléaire comme un équivalent viable aux énergies renouvelables. Cela inclut l’examen des options de financement pour des projets énergétiques exempts de fossiles. En parallèle, un autre groupe de 11 nations, mené par l’Allemagne et nommé Amis des renouvelables, plaide pour une accélération des énergies renouvelables.
L’Alliance insiste sur l’importance du financement européen pour les technologies nucléaires, y compris la production d’hydrogène à faible teneur en carbone. Ils soulignent le rôle crucial du nucléaire dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Les Amis des renouvelables, quant à eux, se concentrent sur le renforcement des interconnexions électriques et la création de marchés d’énergie intégrant l’hydrogène renouvelable.
Avec le renouvellement de l’exécutif de l’UE après les élections européennes, la réponse de la Commission aux demandes de ces deux groupes influencera profondément la trajectoire énergétique de l’Europe. La ministre française Agnès Pannier-Runacher a exprimé sa satisfaction quant à la prise de position de l’Alliance du nucléaire.
La division entre l’Alliance du nucléaire et les Amis des renouvelables met en évidence le défi complexe de l’UE à concilier diverses perspectives énergétiques dans sa quête de neutralité carbone.