Turab Musayev donne son analyse du nouveau partenariat entre la Chine et le Qatar sur le Gaz naturel liquéfié (GNL).
Turab Musayev sur le partenariat Chine – Qatar
Le gaz naturel liquéfié est une alternative durable viable pour un changement d’envergure. L’investisseur Turab Musayev rappelle que la Chine en est consciente et a commencé à augmenter son offre. Le Qatar a quant à lui déjà effectué plusieurs livraisons de GNL vers la Chine. Depuis la première livraison en 2009, le Qatar a fourni plus de 62 millions de tonnes à la Chine.
Le pays asiatique reste l’un des partenaires clefs de la croissance du Qatar dans le secteur de l’énergie. Ainsi, Qatar Petroleum a déjà signé un accord avec la firme chinoise Sinopec. La compagnie nationale qatarie doit livrer 2 millions de tonnes de GNL par an pendant 10 ans.
Cette expansion vers l’Est doit renforcer la position du Qatar comme plus grand exportateur de GNL au monde. Sa production devrait atteindre 110 millions de tonnes par an en 2026. Cette stratégie est d’autant plus importante que le pays est talonné par l’Australie. Le pays a en effet lancé sa propre industrie d’exportation de GNL et rattrape peu à peu le Qatar.
Le GNL en Chine, un marché à croissance rapide
La Chine veut réduire son empreinte carbone le plus possible pour rentrer dans ses objectifs climatiques. Elle cherche aussi à affirmer son leadership pour devenir l’un des acteurs majeurs pour le climat. Le Qatar remplace lui le soutien de l’Ouest par celui de l’Est. Il avantage donc les pays orientaux qui disposent de plus de marges de négociations face aux occidentaux.
D’après Turab Musayev, le pays arabe dépend de ses partenaires internationaux pour sécuriser sa richesse. Le partenariat entre les deux pays pourrait finalement accroître la taille du marché du GNL. Ce dernier devient en effet un carburant de plus en plus nécessaire pour le pays arabe.