Le président américain Donald Trump a annoncé, le 5 mars 2025, son intention de relancer un projet majeur de gazoduc en Alaska, destiné à acheminer du gaz naturel vers l’Asie. Lors de son discours devant le Congrès, il a précisé que ce projet, parmi les plus grands au monde, permettra de livrer du gaz au Japon, à la Corée du Sud et à d’autres pays asiatiques. Selon Trump, « tout est prêt » pour le lancement, et son gouvernement est actuellement en discussions pour concrétiser ce projet.
Un projet discuté avec le Japon
Le projet de gazoduc avait été mentionné pour la première fois par Trump en février 2025 lors d’une rencontre avec le Premier ministre japonais Shigeru Ushiba. À cette occasion, Trump avait déclaré que le Japon s’était engagé à acheter des quantités record de gaz naturel américain. Le président américain a souligné que l’Alaska était le point de départ idéal pour livrer du gaz naturel liquéfié (GNL) au Japon, en raison de sa proximité géographique. Le projet vise à renforcer la coopération énergétique entre les États-Unis et les pays asiatiques, en particulier en ce qui concerne l’approvisionnement en GNL.
Une stratégie énergétique renforcée
Cette initiative fait partie d’une série de mesures prises par Trump pour augmenter la production d’hydrocarbures aux États-Unis. Dès son retour au pouvoir, le président a déclaré l’état d' »urgence énergétique » et signé un décret visant à annuler l’interdiction de nouveaux forages dans certaines zones maritimes, une décision prise par son prédécesseur Barack Obama. L’Alaska, en particulier, faisait partie de ces zones concernées par cette interdiction. Cependant, des groupes environnementaux ont contesté cette mesure en justice, arguant que Trump ne disposait pas de l’autorité nécessaire pour annuler ces protections sans passer par le Congrès.
Un intérêt croissant des pays asiatiques
Au-delà du Japon, plusieurs autres pays asiatiques, dont les Philippines, ont exprimé un intérêt pour recevoir du gaz naturel liquéfié en provenance d’Alaska. Trump a indiqué que ces pays se sont engagés à réaliser « des investissements de milliers de milliards de dollars » chacun dans ce projet. Cependant, à ce jour, aucun gouvernement étranger n’a confirmé ces investissements, et aucun détail précis n’a été divulgué concernant la participation financière des pays concernés.