Trump accélère la production électrique pour dominer l’IA face à la Chine

Donald Trump a signé un décret créant un Conseil national pour la domination énergétique, visant à accroître massivement la production d’électricité. L'objectif est de renforcer la compétitivité américaine dans l’intelligence artificielle (IA), un secteur en forte expansion et énergivore.

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L’administration Trump met en place une stratégie offensive pour répondre à l’essor de l’intelligence artificielle (IA) et à la compétition accrue avec la Chine. Vendredi, le président américain a signé un décret créant un Conseil national pour la domination énergétique, destiné à accélérer la production d’électricité et à simplifier les procédures administratives liées aux infrastructures énergétiques.

Une consommation énergétique exponentielle

L’essor de l’IA générative a entraîné une augmentation significative de la demande en électricité, notamment en raison des centres de données, essentiels au traitement et au stockage de vastes quantités d’informations. En 2023, ces infrastructures représentaient déjà 4,4 % de la consommation d’électricité des États-Unis. Ce chiffre devrait atteindre 12 % d’ici 2028, selon une étude commandée par le gouvernement fédéral.

Donald Trump a souligné la nécessité d’augmenter la production énergétique pour rester compétitif sur le marché mondial de l’IA. « Ils ont besoin au moins du double de l’électricité que nous avons aujourd’hui », a-t-il déclaré. Cette annonce s’inscrit dans un contexte de rivalité accrue avec la Chine, dont l’entreprise DeepSeek a récemment bousculé les leaders américains du secteur en proposant des solutions à moindre coût.

Des mesures pour booster l’offre énergétique

Le Conseil national pour la domination énergétique aura pour mission d’accélérer le développement des infrastructures et de lever les obstacles bureaucratiques freinant l’exploitation des ressources énergétiques. L’objectif affiché est clair : accroître l’autonomie énergétique des États-Unis et sécuriser l’approvisionnement nécessaire aux acteurs technologiques.

L’un des axes prioritaires de cette initiative consiste à faciliter l’octroi de permis pour l’exploitation des ressources fossiles et renouvelables. Doug Burgum, ministre de l’Intérieur, a déclaré que « la seule façon de gagner est d’avoir plus d’électricité », insistant sur la nécessité d’accélérer les investissements dans les infrastructures de production.

Une politique énergétique alignée sur les priorités économiques

Depuis son retour à la Maison Blanche, Donald Trump a multiplié les initiatives pour relancer la production nationale d’énergie. Dès le début de son mandat, il a décrété un « état d’urgence énergétique », visant à accroître l’extraction de pétrole et de gaz, notamment pour contenir la hausse des prix domestiques. Ce virage stratégique, résolument axé sur l’augmentation de l’offre, vise aussi à répondre aux besoins croissants du secteur technologique.

Les grandes entreprises du numérique ont activement plaidé en faveur d’un accès accru à l’énergie, mettant en avant les enjeux de compétitivité face aux concurrents chinois et européens. Avec cette nouvelle impulsion, l’administration américaine cherche à conjuguer autonomie énergétique et leadership technologique, dans une course où la capacité de production électrique s’impose comme un facteur clé de différenciation.

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