Trell & Trine fait l’objet d’un PDO (plan de développement et d’exploitation). Aker BP et ses partenaires, Petoro et LOTOS Exploration & Production, ont soumis ce PDO au ministère norvégien des Miens.
Ce dernier vise à augmenter la production de Trell & Trine et faire des réductions sur les coûts et niveaux de CO2 par baril. Le projet Trell & Trine devient le troisième sujet à un PDO dans la zone Alvheim.
Le développement de Trell & Trine
Les champs se trouvent à 24 km à l’est de la FPSO d’Alvheim. Aker BP a prévu trois puits et deux nouvelles installations sous-marines pour le développement du projet. Ceux-ci seront reliés à une infrastructure existante sur East Kamelon et à la FPSO
L’entreprise n’a pas encore prouvé que Trell nord, un des trois puits, contient du pétrole. Néanmoins, l’entreprise y voit une forte probabilité de découverte. Après la confirmation d’hydrocarbures à Trell Nord, l’équipe compte forer des puits à Trell & Trine.
Aker BP estime les ressources récupérables de Trell & Trine à 25 millions de barils d’équivalent de pétrole. L’aspect environnemental sera au cœur de cette production. La production de Trell & Trine devrait ainsi émettre peu de CO2, soit 0,3 kg par barils.
Alvheim dépasse toutes les attentes
Les estimations des investissements tournent autour de 700 millions de dollars. Selon les estimations d’Aker BP, la première production est prévue pour le premier trimestre de 2025.
Plusieurs associés accompagneront Aker BP dans le projet de développement de Trell & Trine. Cela fait partie de sa stratégie d’alliances et de partenariats pour favoriser la création de projets de valeur.
Au départ, les ressources récupérables du champ d’Alvheim étaient estimées à quelque 200 millions de barils. Toutefois, le champ dépasse toutes les attentes. De fait, la production a atteint les 550 millions de barils.
Ce développement a attiré l’intérêt de l’industrie et lui a permis de gagner des prix. Les partenaires d’Alvheim ont reçu le prix IOR de la Norwegian Petroleum Directorate pour leur technologie de développement. Aussi, le prochain challenge du gestionnaire d’actif est de développer et produire 1 milliard de barils d’ici 2040.