Le HCTISN, un organe consultatif diversifié, demande que les expertises techniques et scientifiques sur la sûreté des centrales nucléaires soient rendues publiques en amont des décisions. Cette demande vise à maintenir, voire renforcer, la qualité des évaluations de risques dans le secteur nucléaire.
La Nécessité d’Informer la Société Civile
Le HCTISN souligne l’importance d’informer la société civile sur les bases scientifiques et techniques des décisions en matière de sûreté nucléaire et de radioprotection. Cela est particulièrement crucial pour les décisions les plus importantes.
Le Projet de Loi sur la Gouvernance de la Sûreté Nucléaire
Le projet de loi actuel vise à fusionner l’Institut de radioprotection et sûreté nucléaire (IRSN) et l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) en une seule entité, l’ASNR. Le HCTISN exprime des réserves sur ce projet, craignant un recul par rapport au droit en vigueur et une perte de transparence.
Les Inquiétudes des Salariés et des Experts
Les salariés de l’ASN et de l’IRSN, ainsi que divers experts et élus, expriment leurs inquiétudes quant à la moindre indépendance de l’expertise et une potentielle perte de transparence dans le nouveau système proposé.
La Réponse du Gouvernement
Face aux préoccupations, la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher a défendu le projet de loi, affirmant que les échanges avec les salariés ont été francs et respectueux. Le projet de loi doit être présenté en conseil des ministres le 20 décembre et arriver au Parlement début de l’année prochaine.
La réforme de la gouvernance de la sûreté nucléaire en France est à un tournant crucial, avec des appels forts pour plus de transparence et d’indépendance dans les évaluations de risques. La décision finale aura un impact significatif sur la sûreté nucléaire du pays.