La transition énergétique engagée par l’UE prend la forme d’un plan industriel, annoncé la semaine dernière et prévu pour le 5 mai 2021. L’UE encourage ainsi une expansion rapide des investissements dans les technologies à faible émission de carbone.
Transition énergétique et transformation de l’industrie
La transition énergétique de l’Union Européenne devrait se concrétiser par l’atteinte de la neutralité carbone en 2050. Mais cela nécessite une transition écologique dans les secteurs industriels. Cela requiert l’adoption de technologies telles que l’hydrogène, les corridors 5G, les transports durables, la blockchain etc… Un projet de stratégie industrielle précisant les moyens d’accélérer les investissements dans ces domaines stratégiques sera publié mercredi 5 mai 2021.
Les plans européens
Dans le cadre de son Plan industriel, l’UE étudie les moyens de soutenir et d’accélérer le déploiement des Projets Importants d’Intérêt Européen Commun (PIIEC). Les PIIEC permettent aux États membres de financer des projets dans le cadre de règles plus souples en matière de subventions publiques. Quant aux entreprises, elles peuvent s’associer sur des projets qui seraient trop importants ou trop risqués pour une seule entreprise.
Un nouveau système de soutien
La Commission envisage par ailleurs un système de soutien, appelé « contrats pour la différence ». Il garantirait un prix du CO2 à un développeur de projet indépendamment des prix du marché du carbone de l’UE. Cela pourrait encourager les investissements dans des technologies telles que l’hydrogène produit à partir d’énergies renouvelables.
Taxer les biens polluants
Enfin, Bruxelles annoncera cet été un plan visant à imposer des coûts de carbone pour les importations de biens polluants. Ce projet vise à mettre sur un pied d’égalité l’industrie Européenne et les entreprises étrangères en harmonisant les prix du carbone.
Ce projet de plan industriel s’inscrit donc dans la continuité de la stratégie conçue par l’Union Européenne ces dernières années. Mais les évènements récents font de cette dernière une priorité absolue. En effet, la pandémie de Covid-19 a révélé la dépendance de l’Europe vis-à-vis des fournisseurs étrangers dans des domaines stratégiques.