La transition énergétique ne pourrait se passer d’un volet social et sociétal selon l’IEA qui a mis en place une commission en ce sens. De nouveaux membres, ministres, parlementaires ou personnalités issues de la société civile, venus du monde entier, la rejoignent en vue, notamment, de préparer la COP26.
La transition énergétique et social dispose de sa Commission à l’IEA
L’Agence Internationale de l’Énergie (IEA) a annoncé que des nouveaux membres avaient rejoint la Commission « Notre avenir énergétique inclusif » ou Our Inclusive Energy Futur. Ces nouveaux membres sont des ministres, mais également des dirigeants de la société civile. La première réunion se tiendra ce lundi 15 mars.
Parmi celles et ceux qui ont rejoint la Commission depuis janvier, on retrouve les ministres de l’Écologie et de la Transition Énergétique de nombreux pays : Italie, Autriche, Pologne, Suisse. On retrouve également le ministre japonais du Commerce et le sénateur américain qui préside la commission de l’Énergie du Sénat.
Du côté de la société civile, on retrouve notamment Christiana Figueres, fondatrice du Global Optimism Group et des membres de l’ODD 7 (objectif de développement durable).
Cette Commission, dirigée par le Premier ministre danois, Mette Frederiksen cherche à garantir que les populations soient au centre des transitions énergétiques propres dans le monde entier. Convoquée par Fatih Birol, directeur exécutif de l’IEA, elle est présidée par Dan Jørgensen, ministre danois du climat, de l’énergie et des services publics. Elle est coprésidée par Sophie Gladima, ministre sénégalaise du pétrole et de l’énergie.
Transitionner sans oublier le volet social
Cette commission, forte de ses nouveaux membres, fournit ses recommandations clés et contribue à la COP26 à Glasgow en novembre prochain. Cette Commission est chargée de faire en sorte que la transition énergétique ne laisse personne sur le côté. Fatih Birol estime que la transition énergétique créera des emplois, mais qu’elle affecte « les communautés qui dépendent d’industries et de combustibles voués au déclin ».
C’est pourquoi Fatih Birol s’est estimé « extrêmement heureux qu’un groupe aussi diversifié et influent de dirigeants de gouvernements et de la société civile du monde entier se soit réuni ». En effet, pour lui, ces questions « sont essentielles », et « Les transitions énergétiques propres échoueront si elles ne sont pas axées sur les personnes. »
En somme, l’arrivée de ces nouveaux membres d’influence au sein de la Commission « Notre avenir énergétique inclusif » témoigne d’une nouvelle prise en considération de l’enjeu social de la transition énergétique au niveau mondial.