La transition énergétique de l’entreprise britannique entre dans une phase d’accélération. Alors qu’elle avait précédemment annoncé certains objectifs, ceux-ci ont été revus à la hausse. Ils confirment la transformation stratégique de l’entreprise.
Transformer en maintenant un niveau de performance
Bernard Looney, directeur général de BP a déclaré:
« Au cours des deux dernières années, nous avons défini un nouvel objectif, une nouvelle direction, une nouvelle stratégie pour BP. Nous avons achevé la plus grande réorganisation de notre histoire »
Malgré les changements stratégiques liés à la transition énergétique, BP ne prévoit pas de baisse importante de sa production. Celle-ci devrait rester « globalement stable ». Avec cette transition énergétique, BP vise même des bénéfices compris entre 9 et 10 milliards de dollars à partir de 2030.
« Nous abordons 2022 avec une confiance croissante. Ces deux dernières années ont renforcé notre conviction dans les opportunités que présente la transition énergétique. Tout cela est sous-tendu par notre engagement indéfectible à être performant tout en nous transformant » ajoute B.Looney.
Accroître davantage la part d’énergies renouvelables
Les progrès importants déjà accomplis par l’entreprise lui permettent de revoir à la hausse ses ambitions. Ses résultats positifs permettent à BP d’accélérer cette transition.
En outre, BP a annoncé sa volonté d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050 grâce à cette transformation énergétique. Cela concernera toutes ses activités, allant de la production à la vente. Initialement, l’objectif était de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 50%, ce que l’entreprise prévoit d’atteindre d’ici 2030.
D’ici 2025, les activités de transition énergétique de BP représenteront 40% des investissements. L’entreprise veut allouer 50% de ses investissements à cet effet cinq ans plus tard. À terme l’objectif est d’atteindre une capacité en énergie renouvelable de 20GW en 2025, puis le double en 2050.
De plus, L’entreprise Britannique vise également une diminution de sa production d’hydrocarbures. Ceux-ci devraient atteindre 40% de la production totale d’ici 2030, comparée à la production de 2019. Néanmoins, les bénéfices provenant des hydrocarbures devraient stagner jusqu’à 2030.