En Alaska, l’unité Trans-Foreland Pipeline Co de Marathon Petroleum Corp souhaite un remise de son échéance pour modifier son usine. Située dans la ville de Keina, elle appartient au domaine d’exportation du gaz naturel liquéfié (GNL). Ce changement porte sur la transformation de l’usine d’exportation en un terminal d’importation.
Trans-Foreland demande un délais de plusieurs années, jusqu’en décembre 2025. Or, la Federal Energy Regulatory Commission (FERC) souaite un délais plus court. De fait, elle lui donne jusqu’à décembre 2022 pour la finition des travaux et la mise en service.
De son côté, Trans-Foreland reste incertain quant à sa prise de position définitive. Elle invoque des problèmes survenus dûs à la pandémie de COVID 19.
Une autre complication est survenue ces derniers mois, l’invasion de l’Ukraine par la Russie.
Par conséquent, le contexte géopolitique ainsi que la pandémie, mettent en suspend son verdict final pour son investissement.
Une déclaration sans équivoque à été annoncé dans leur dépôt: « L’incertitude et la volatilité du marché mondial du GNL ont rendu difficile pour Trans-Foreland la conclusion d’un accord d’approvisionnement approprié qui fournirait la certitude financière nécessaire au projet ».
Cette nouvelle installation pourrait importer jusqu’à 4 camions-citernes de GNL par an. Cela, dans l’objectif de pouvoir livrer ce gaz à la raffinerie de Kenai.
Pour ce faire ils vont utiliser leur système de gestion des gaz d’ébullition. La mise en service de cette usine remonte à 1969. Malgré tout, elle n’exporte plus de GNL depuis 2015.
Jusqu’à 2016, elle était la seule usine à proposer ce type de service. Néanmoins, à partir de cette date, une autre usine entra en compétition. Celle de « Sabine Pass de Cheniere Energy Inc », en Louisiane. Pour rappel, la quasi-totalité de ce gaz est à destination du Japon.