TotalEnergies a officialisé la signature d’un contrat de partage de production au Nigeria pour deux blocs d’exploration en mer, identifiés sous les références PPL 2000 et PPL 2001. Situés dans le bassin du West Delta, ces permis couvrent une superficie combinée de 2 000 kilomètres carrés. L’accord a été conclu avec la société South Atlantic Petroleum, qui détient une participation minoritaire de 20 %, tandis que TotalEnergies conserve une position majoritaire de 80 %.
Le programme d’exploration prévoit le forage d’un puits dans cette zone considérée comme l’une des plus prometteuses de la région. Il s’agit du premier appel d’offres octroyant des licences à une compagnie internationale au Nigeria depuis plus de dix ans, renforçant ainsi la position stratégique du groupe français sur le marché nigérian des hydrocarbures.
Optimisation du portefeuille d’exploration
Avec cette acquisition, TotalEnergies poursuit une politique ciblée d’investissement dans des actifs jugés techniquement accessibles et économiquement viables. L’intégration des blocs PPL 2000 et PPL 2001 répond à une logique de diversification géographique, tout en soutenant la croissance annuelle attendue de 3 % de sa production d’hydrocarbures jusqu’en 2030.
Le directeur de l’exploration de TotalEnergies, Kevin McLachlan, a déclaré que l’entrée dans ces nouveaux blocs correspondait à la stratégie du groupe consistant à enrichir son portefeuille avec des projets à fort potentiel de développement. Cette approche vise à optimiser les rendements dans des zones où les coûts techniques et les exigences d’infrastructure restent maîtrisables.
Recentrage des investissements et expansion ciblée
En parallèle de cette opération, TotalEnergies a annoncé en mai la cession de sa participation dans le champ pétrolier de Bonga, en eaux profondes, à la société britannique Shell. Cette cession s’inscrit dans une démarche visant à recentrer les investissements du groupe sur des actifs plus rentables.
La société poursuit également son expansion en Afrique centrale. Elle a obtenu un permis d’exploration en offshore congolais, étendant ainsi sa zone d’opération au large de la République du Congo de 1 000 kilomètres carrés. L’ensemble de ces initiatives témoigne d’une stratégie d’investissement orientée vers des zones jugées prioritaires, où le potentiel de développement est étayé par des données géologiques disponibles et un cadre contractuel stable.